
Avec Jean Dujardin, Jean Reno, Valéria Golino, Alice Taglioni, François Berléand.
Sorti le 23 avril 2008
Cash (Jean Dujardin), sorte de gentleman cambrioleur, le sourire enjôleur toujours aux lèvres, change de catégorie en croisant Maxime Dubreuil (Jean Reno) qui lui propose un casse de haut vol.
Les premières images du film surprennent par la présence de Clovis Cornillac. De quoi se demander si on ne s’est pas trompé de film. Puis Jean Dujardin entre en scène, charmeur et décontracté. D’emblée, on a le sentiment que l’on va passer un très bon moment. C’est léger, c’est frais, ça pétille, les scènes s’enchaînent, nous surprennent, nous font rire. Et ce sans aucune faiblesse jusqu’au final complètement inattendu.
J’ai lu ici et là que l’on accusait le réalisateur de faire du sous « Ocean’s Eleven, Twelve ou Thirteen ». C’est vrai que le rythme, le thème et la construction du film évoquent, quand on y pense, la série de Steven Soderberg. Et alors ? En ce qui me concerne ça ne m’a pas dérangé. Le film n’est pas une coquille vide joliment vernie. Au contraire, il bénéficie d’un scénario, d’un casting et d’un savoir faire du réalisateur qui lui donnent sa propre consistance.
Et puis, n’oublions pas la musique. Et quelle musique !!! signée Jean-Michel Bernard, qui tient lui-même l’orgue Hammond, elle évoque les plus belles partitions de Lalo Schrifin avec Jimmy Smith à l’orgue millésime seventies. Jean-Michel Bernard a également composé la musique de « Soyez sympa, rembobinez ». Jetez une oreille sur son site : http://www.jmbernard.net/
La lecture de critiques mitigées a failli nous faire rater ce film. Ç’eut été une regrettable erreur. Comme dit Jean Reno à Valéria Golino « Vous n’avez rien contre le luxe ? »