Film américain de Oliver Stone, avec Nicolas Cage et Michael Pena, sorti le 03/09/2006 Un soir d'ennui et je fonce au ciné pour la séance de 22h00, j'hésite entre Indigènes et World Trade Center (WTC), la présence de N. Cage fait pencher la balance pour le second. Nous sommes quatre dans la salle, moi-même et trois jeunes filles. Pas besoin de synopsis, l'histoire nous la connaissons tous, et c'est d'ailleurs ce point qui confère au film un statut un peu particulier : pas vraiment un film catastrophe ni vraiment un récit historique mais un peu des deux, et la recette fait mouche. Le début a tout du bon film catastrophe, ça m'a rappelé des séries B des années 70, celles où un tremblement de terre s'abat sur San Francisco : on voit les protagonistes commencer une journée ordinaire, embrasser femmes et enfants, musique sur le périf, oiseaux et ciel bleu, puis prendre leur service au poste de police. Et là, c'est le drame. Oliver Stone ne fait pas dans le démonstratif, juste une ombre gigantesque qui survole New York et l'atmosphère change d'un coup : on plonge de suite dans la partie historique ; Le réalisateur traduit à la perfection le degré de stupéfaction dans lequel se trouvait les New-yorkais et surtout la désinformation, les rumeurs qui enflent. Désormais on suit les protagonistes dans leur mission, vivre la suite des événements un par un : l'effondrement de la première tour, puis de la seconde, on voudrait les prévenir car ces images nous les avons vus bien souvent. La suite raconte principalement comment les sauveteurs se retrouvent piégés à leur tour et la tentative de sauvetage : parfois on y croit, parfois on désespère, tout comme leurs familles qui passent de la joie aux larmes. Sans tomber dans le pathos, tout ça est très émouvant, extrêmement juste et très bien joué. Le film m'a plu. je le conseille vivement, c'est vraiment très chargé en émotion sans tomber dans le larmoyant, le réalisateur ne triche pas avec l'histoire (imaginez Steven Seagal qui arrive et qui sauve tout le monde !), certains reprocheront sans doute le côté patriotique de quelques scènes (ça m'a surpris de la part d'Oliver Stone) mais ça ne gâche pas la séance. Les lumières se rallument : les trois jeunes filles sèchent leurs larmes.