2 novembre 2007
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20:51

J’ai découvert White Stripes par la grande porte : L’album vinyle "Elephant" m’avait séduit par une pochette particulièrement belle. Ca peut tenir aussi à ça, le choix d’un disque. Peut-être plus pour longtemps (voir article sur la Sonothèque et un autre à venir sur Radiohead et les disquaires)
Le duo, une formation très originale : guitare/chant, batterie. Jack et Meg White. Frère et soeur ? Mari et femme ? La légende est indécise.
Musicalement la filiation Led Zeppelin est évidente. Jack White a le timbre d’un Robert Plant, la Gibson d’un Jimmy Page tandis que Meg White a la baguette aussi lourde qu’un John Bonham, mais avec un manque de technique qui la ferait plus ressembler à un Ringo Starr (pardon Ringo, on t’aime !).
Puis il y eu « Get Behind Me Satan » qui confirma mon attrait pour le groupe.
J’avais acheté le dernier White Stripes cet été, avant de partir en vacances. Les premières écoutes furent difficiles. Enthousiasme assez tiède. D’abord, cet espèce de cornemuse au son aigrelet sur le premier titre. Pénible. Je classe le disque dans le rayon « en attente ».
Je reprends l’affaire cet l’automne. Nouvelles écoutes attentives. Les titres teintés de blues s’en tirent plutôt bien. Dans ce domaine, la fin du disque est bien la meilleure partie.
Tout de même, j’ai l’impression que le groupe est arrivé au bout de sa formule. L’inspiration n’est plus aussi foisonnante. L’album des Raconteurs, "Broken Boy Soldiers" (2006) autre groupe de Jack White est autrement plus réussi, plus inspiré… Et puis, il y a cette reprise infernale « Conquest ». C’est lourd, pompeux, chiant et pénible.
On l’aura compris : un disque qui risque de prendre de la poussière sur l’étagère.