
Les deux auteurs collaborent régulièrement ensemble et ont publié Les griffes du Hasard (3 albums chez Casterman) Les Compagnons du rêve (2 tomes chez Emanuel Proust) et Fantic (dernière production en date).
Ce blog, créé en octobre 2006, a pour mission de partager nos passions en musique, cinéma, bouquins et plein d'autres choses encore.
De Nantes à Brest, puisque ce sont les villes qui bornent notre éloignement géographique, nous utilisons le blog comme canal de nos coups de coeur !
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Les deux auteurs collaborent régulièrement ensemble et ont publié Les griffes du Hasard (3 albums chez Casterman) Les Compagnons du rêve (2 tomes chez Emanuel Proust) et Fantic (dernière production en date).
Film américain de Marc Lawrence
avec Hugh grant, Drew Barrymore
sorti 14 mars 2007
Un nouveau Hugh Grant ! Voilà maintenant un moment que je n'étais pas allée le voir au cinéma. Les habitués du blog se douteront que ce n'est pas avec Benoît que j'ai fait mes retrouvailles avec l'acteur mais avec quelques amies de Saint Brieuc : le public idéal.
Pour ce film, Hugh Grant incarne un chanteur qui a connu son heure de gloire dans les années 80 et qui aujourd'hui enchaîne les galas devant une poignée de nanas hystériques. Jusqu'au jour où on lui propose de composer une chanson pour une Britney Spears qui devrait lui permettre de faire son Come Back.
Une bonne comédie qui permet de passer une soirée détente en mettant le cerveau en mode pause. A noter tout de même un Hugh Grant exceptionnel dans son rôle de chanteur 80's. Un clip et un déhanché à mourir de rire. Sinon, au niveau du scénario bah.... vous connaissez l'histoire hein? Il rencontre une fille, ils n'ont rien en commun, etc etc... Le petit bémol c'est la voix française de Drew Barrymore. Mais bon, on est souvent déçu par les doublures, c'est pas nouveau.
Mademoiselle K - Ca me vexe (EMI - 2006)
Découverte en rentrant du boulot en écoutant radio Nova, j’avais immédiatement accroché au style de cette mystérieuse Mademoiselle K. Le temps passant, j’oublie son existence quand – de passage à la FNAC de Nantes – je tombe nez à nez sur son album ; 9€90, ça ne vaut pas la peine d’hésiter : emballé, c’est pesé !
Premier bilan après une semaine d’écoute : Positif. Mademoiselle K sonne définitivement rock, du brut, avec futal en cuir, coupe à la garçonne, vieille Fender saturée : nul doute, ça sent la sueur, tranchant évidemment avec les productions féminines actuelles (je ne citerai personne). Du bon vieux riff rock, parfois relevé par la section rythmique qui donne un groove funky appréciable (cf. le titre « Ca me vexe »).
Les thèmes abordés dans les chansons ne surprennent pas forcément par leur originalité, cependant ils sont toujours traités de façon originale : évoquer une rupture ? Ok, mais pas question de pleurnichages pour midinettes, ça s’appelle « Crève », et ce titre évoque assez bien l’ambiance de la chanson. J’aime bien aussi le texte de « Ca sent l’été » dans lequel Miss K. cherche entre autre un moyen de se venger du jury qui lui a fait foirer son capès…
Mais au fur et à mesure des écoutes, on comprend vite que sous le cuir se cache une sensibilité à fleur de peau, ce qui donne aux chansons une dimension bien à elles que les amateurs de rock à six cordes ne doivent pas tarder à découvrir.
POLNAREFF à BERCY
13 mars 2007
A l'instar du Nickel, le concert d'hier soir fut à tout point de vue extrêmement brillant.
Déjà dans les allées de Bercy le ton était donné, les "ultras" arboraient des perruques blondes et des lunettes noires à montures blanches... Et tout le monde se rendait au concert le sourire aux lèvres et le coeur léger. Tout cela tenait un peu à la fois de la réunion de famille, du séminaire, ou encore de l'intervention du grand gourou de la secte.
Comme toujours le remplissage de l'arène de Bercy se déroule sans anicroche, les 17 000 spectateurs sont là rassemblés. Depuis la fosse où nous étions, nous pouvions apercevoir la tribune VIP, comme d'habitude la dernière à se remplir, très certainement histoire de se faire remarquer un peu plus, pour mieux se plaindre ensuite dans les journaux à sensations. Pour l'anecdote, j'ai ainsi pu voir de très loin Jean-Paul Belmondo.
Le public est très varié : les fans de la première heure sont là, la soixantaine bien tapée, mais aussi les "quadras" et de très nombreux "jeunes" dans la vingtaine et la trentaine.
La scène est surmontée d'une énorme paire de lunettes lumineuse dont les verres sont des écrans géants. Riche idée !
En arrière, un rideau blanc est tendu en travers de la totalité de la scène, ne laissant rien entrevoir.
La pression monte, il est environ 21h15 quand la lumière s'éteint et que le rideau tombe. La scène apparait en même temps que Michel Polnareff. Pas de surprise : longs cheveux blonds ondulés, lunettes noires à montures blanches, tenue un brin excentrique, un brin mégalo. Mais qui l'aurait reconnu sinon ? Il apparait tel que tous l'attendaient. Accueil triomphal !
Voilà une belle entrée en matière. A part quelques kilos supplémentaires (mais bon, ce n'est pas Richard Anthony non plus...), le personnage semble avoir étonnamment résisté au temps, même démarche, mêmes mimiques, même gestuelle. C'en est bluffant. En termes d'image et d'impact le pari est donc gagné, et haut la main !
Mais le ramage vaut-il le plumage me direz-vous? Et je répondrais simplement : non.
Le ramage est bien supérieur, il est même intact. La voix est exactement la même, parfaitement posée, d'une amplitude certaine, d'une précision diabolique dans les aigus, et sans jamais forcer. Il est déconcertant de facilité. Je me suis surpris plusieurs fois à fermer les yeux et visualiser le Polnareff de la fin des années 60. Impossible de faire la différence. Idem pour ce qui est de la dextérité au piano.
Des musiciens exceptionnels ! J'ai particulièrement apprécié le guitariste et le batteur, mais le percussionniste, le second guitariste, le bassiste, les deux claviers, les cinq choristes (dont quatre beautés à tomber, le cinquième étant un homme je n'ai pas d'avis) ont tous proposé une prestation d'un excellent niveau, et parfaitement en harmonie avec l'univers du maestro.
Des lumières divines ! L'aspect visuel était soigné dans les moindres détails, s'adaptant à l'ambiance des chansons à l'aide des technologies les plus modernes. Ni trop ni trop peu. Le juste équilibre pour accompagner l'essentiel, à savoir la musique, sans s'approprier le premier rôle. Une belle réussite là aussi.
Premier titre de la soirée "Je suis un homme" et les chansons s'enchaînent sans temps mort. Malgré la profusion, cela ressemble fort à un best of géant. Un peu comme s'il n'avait écrit que des tubes. Là aussi, c'est bluffant ! Il alterne savamment chansons avec tous les musiciens et seul au piano. Le public est sous le charme et n'a de cesse de jouer la chorale.
Les deux bonnes heures de spectacle défilent à une vitesse ahurissante et se terminent par un "Goodbye Marylou" sublime ponctué d'un déluge de "lunettes-confettis" que tous tentent de saisir au vol ou s'empressent de ramasser, tels des trophées, dans une ambiance d'un autre monde.
Bien évidemment quelques rappels suivront, puis d'autres encore, manifestement non prévus, seul au piano cette fois... "Bon, à ce stade du spectacle, je ne sais pas ce que je vais faire" nous lance-t-il ! Il reprend "Les larmes de verre" dans une version plus intimiste et touchante qu'avec tous les musiciens, puis conclut par "Ame câline" avant de s'éclipser en remerciant et saluant son public à plusieurs reprises.
Chapeau bas Amiral !
http://www.polnaweb.com
Film américain de Clint Eastwood
avec Ken Watanabe, Kazunari Ninomiya
21 Février 2007
Lettres d'Iwo Jima est le second volet du diptyque de Clint Eastwood sur la bataille d'Iwo Jima. Après Mémoires de nos pères qui relatait la bataille du point de vue américain, ce film nous livre le point de vue Japonais.
Je dois avouer que lorsque que je suis entrée dans la salle, je n'avais aucune idée de tout ça. Et n'ayant pas vu Mémoires de nos pères, ce n'est qu'en rentrant chez moi que j'ai découvert tout cela.
Ce film m'a aussi permis de découvrir un des cinémas du centre de Nantes : le Katorza. Au moment d'entrer dans la salle, Benoît, qui me devance un peu, m'arrête et me dit : « Tu te souviens du Studio à Brest? ». Petite salle, petit écran : je me sens chez moi !
Et le film dans tout ça? Et bien le bilan est mitigé. D'un côté le point de vue japonais, certaines scènes très fortes et très bien réussies. L'inégalité du combat, la détermination des japonais sont rendus avec force. Mais d'un autre côté, je n'ai pas l'impression d'avoir vu un chef-d'oeuvre. Peut-être quelques longueurs.
Fin mai, Mémoires de nos pères sort en Dvd, je pense que je me laisserai tenter par le premier volet de cette série.
Anges et Démons
Dan Brown
2007
Après le célèbre Da Vinci Code, Dan Brown nous entraîne dans une nouvelle enquète dans le monde catholique.
L'histoire est assez simple : une vieille secte composée de scientifiques et qualifiée de sataniste par l'église refait surface au XXI ème siècle. Son projet semble simple : détruire le vatican avec un nouveau type de bombe ultra puissante et encore secrète. Seulement c'était sans compter sur la perspicacité de Robert Langdon, professeur d'histoire de l'art.
Je dois l'avouer : j'aime les histoires de complots, de confréries anciennes, de secrets religieux et je pensais trouver dans ce roman de quoi me satisfaire.
Le début de l'oeuvre est très convaincant, les indices s'accumulent, on ne sait plus qui est coupable, qui est innoncent. Mais l'auteur, ne s'arrete pas à temps dans cette manie des retournements de situations, il faut qu'il en rajoute jusqu'au grotesque. Je ne vous raconte pas la fin de l'histoire mais je suis passée d'une lecture palpitante à un récit caricatural. Oui ! Franchement, la fin de ce livre m'a d'abord fait rire, puis elle m'a exaspérée. Dommage, c'était bien parti pour me procurer un agréable moment de détente.
Par Matthias Debureaux
Editions Cavatines - 2005
"Chiant qui comme Ulysse a fait un beau voyage" Ainsi démarre ce petit pamphlet (43 pages) ou l'auteur s'amuse à recencer les milles moyens d'emboliser conversations et soirées autour de son dernier voyage.
Il s'adresse aux visiteurs (car aujourd'hui on ne découvre plus mais on va constater sur place ce que l'on a lu dans les guides) de retour de vacances et qui vont bassiner leur entourage avec des soirées photos bien plus pénibles que les diapos d'antan puisqu'avec le numérique, n'est ce pas, ce n'est plus 4 fois 36 poses que l'on ramène mais un bon millier de photo, au bas mot.
Un livre indispensable, a acheter en même temps que le guide de voyage et à lire impérativement le soir même de son retour.
PS : A quand "De l'art d'ennuyer avec son blog !" ?
Film français de Régis Wargnier
Avec José Garcia, Lucas Belvaux, Marie Gillain
Sorti le 24 janvier 2007