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Ce blog, créé en octobre 2006, a pour mission de partager nos passions en musique,  cinéma, bouquins et plein d'autres choses encore.

De Nantes à Brest, puisque ce sont les villes qui bornent notre éloignement géographique, nous utilisons le blog comme canal de nos coups de coeur !

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dossier Beatles

 

 

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 13:00
John LENNON
45 tours
Apple / EMI - 6 février 1970
Références Françaises Pathé Marconi 2 C006-91149
 
On ne sait toujours pas quelle mouche a piqué John Lennon le matin du 26 janvier 1970. Ce dont on est sûr, c’est qu’il était particulièrement inspiré. John écrit la chanson au petit déjeuner, à midi il convoque une bande de copain musicos et l’après-midi, avec l’aide du producteur Phil Spector, ils enregistrent. Ainsi il téléphone à George Harrison :  « Je viens de terminer la chanson et il faut l’enregistrer tout de suite ! Ca s’appelle Instant Karma. Je veux l’enregistrer ce soir et qu’elle soit dans tous les magasins demain matin ! ». Réunis pour la circonstance, on trouve également Klaus Voorman à la basse, Billy Preston (1) aux claviers, Alan White à la batterie ainsi que Mal Evans, homme à tout faire des Beatles, aux percussions.
 
Le vœu de Lennon ne sera pas exhaussé : le single ne sera dans les bacs que le 6 février, soit 11 jours plus tard.
 
La structure du morceau est simplissime. En fait, là où le génie de McCartney s’exprime dans la complexité de l’harmonie, celui de Lennon est bien dans la simplicité absolue, « Imagine » étant le plus bel exemple. Sur « Instant Karma » les accords sont martelés au piano, soutenus par une partie de batterie bien en avant et remarquablement interprétée par Alan White, quelques percussions, une basse discrète et la voix qui chante dans l’urgence, noyée dans une puissante chambre d’écho, marque de fabrique du producteur. Celui qui me dira avoir entendu une note de la guitare de George m’enverra un émail me précisant bien à quelle seconde de la chanson il l’a percue. En fait, il semblerait que plusieurs pianos aient été utilisés, George a sans doute laissé sa guitare aux vestiaires pour participer au « mur du son » si cher à Phil Spector.
 
Au final, je considère ce titre comme un chef d’œuvre à la fois de John et de Phil Spector tant le travail de production contribue à la réussite de l’enregistrement.

La pochette du 45 tours anglais
 
(1) Les biographes ne mentionnent pas tous Billy Preston au piano.
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13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 19:52
film américain de Robert Altman
Avec Meryl Streep, Lily Tomlin, Kevin Kline, Tommy Lee Jones…
Sorti le 6 décembre 2006
 
Un spectacle radiophonique « A Prairie Home Companion » vit sa dernière soirée. Le théâtre va fermer et laisser place à un parking. Le décor et le show lui-même semblent appartenir à une époque révolue. Les chanteurs, les annonceurs et les musiciens portent les stigmates de l’âge, autant sur les visages qui par leur répertoire, de la pure country matinée à l’occasion d’annonces publicitaires chantées. Musicalement d’ailleurs, à condition d’aimer le genre, c’est pas mal du tout. Ringards, has been, autant de qualificatifs qui leur collent à la peau, englués qu’ils sont dans la routine. La fermeture du théâtre ? Bah ! Ils ne semblent pas trop y croire…
 
Le film ne fait rien d’autre que de papillonner d’un personnage à l’autre, chacun y allant de sa petite histoire, de son anecdote, avant bien sûr de pousser la chansonnette. Garrison Keilor, le maître de cérémonie n’a sans doute pas de mal à camper son personnage : il est réellement l’animateur du spectacle radiophonique qui a inspiré le film ! L’on croise également un détective privé (Kevin Kline) qui se prend pour Humphrey Bogart.
 
Evidemment le décès du réalisateur Robert Altman fin novembre 2006 nous donne un regard assez différent sur ce dernier film au titre prémonitoire. La mort, incarnée par une jolie blonde (Virginia Madsen) est un des personnages de cette comédie presque musicale. Lorsqu’un vieux chanteur de country meurt après son tour de chant, quelqu’un console son amie en disant quelque chose comme « Ce n’est triste de mourir à cet âge là, il ne faut pas pleurer ». Il est difficile de ne pas transposer cette phrase au réalisateur alors âgé de 80 ans passés.
 
Mais Robert Altman, malgré son âge, sa maladie, ne perd pas le rythme et l’on n’a pas le temps de s’ennuyer malgré un argument assez mince.
 
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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 19:04

C'est bien Deep Purple in rock la réponse exacte de notre 3ème jeu du vinyle.

Notre gagnant cette semaine est bien Jean-François qui a battu tous ses adversaires au chrono. Bravo !!! Son commentaire désobligeant sur "les gros graisseux" lui vaut tout de même un amical carton jaune.

Deep Purple In Rock est considéré comme l'un des tous premiers disques de rock. Pour un petit rappel de la bio de Deep Purple, cliquer ici

Sinon, j'accède volontiers à la requête de Damien : oui, j'ai encore de quoi faire un "jeu du vinyle" supplémentaire. Je le met donc en ligne dès samedi matin !

 

Bonne semaine à tous !

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 12:14

Le hasard fait parfois bien les choses tout de même ! Il y a quelques semaines de cela, en zappant sur la radio dans ma voiture, je tombe sur les dernières secondes d'un sketch d'un "nouveau comique". Le présentateur donne son nom, mais absorbé à autre chose, j'oublie... Le sketch en question parlait, non sans talent, des séminaires professionnels. C'est quelque chose de familier pour moi et je me suis dit que ce gars avait dû vivre la même chose, tant ça sonnait vrai ! Et justement, comme tous les ans en Janvier, nous avons notre réunion vente de début d'année. En général, nous l'agrémentons d'une petite soirée sur Paris. Et là, je me dis qu'il faut absolument que je remette la main sur le nom de ce gars entendu à la radio. J'en parle à une collègue qui, avec la brève descrition que j'en fais, me sors immédiatement "Demaison, le gars s'appelle Demaison". Bingo ! Je me précipite alors sur internet et je confirme, c'est bien ce gars là que j'ai entendu à la radio ! Malheureusement, il ne se produit pas sur scène à la date de notre réunion vente, et nous irons vous une pièce de théâtre bien moyenne, mais ceci est une autre histoire. Tant pis, j'irai quand même le voir à titre personnel. Fin de la digression.

François Xavier Demaison est sorti de Science Po., il a entamé une brillante carrière dans la finance internationale à New-York. Tout s'effondre le 11 novembre 2001 et il décide se consacrer à sa vraie passion depuis toujours réprimée : le théâtre.

Il nous présente ici un spectacle très largement auto-biographique, depuis le départ du monde professionnel jusqu'à la scène. Son one-man-show est d'une qualité et d'une richesse d'écriture rare. Mais en plus de cela, le ramage est à la hauteur du plumage. Il habite littéralement ses personnages et possède un vrai talent pour passer de l'un à l'autre. A ce titre, il m'a fait penser à Alex Métayer, que j'ai eu le bonheur de voir sur scène il y a quelques années. A cela vient s'ajouter une vraie aisance pour l'imitation "oui, c'est bien moi, Fantomas, hahahahaha"....  Mais je ne dévoilerai pas tout  !!!

Les tableaux du spectacle s'enchaînent le plus logiquement du monde, sans temps mort, avec beaucoup de générosité, d'enthousiasme et de gourmandise. Dans ces conditions, la mayonnaise ne peut que prendre et le public parisien, parfois guindé, suit ! L'ambiance est excellente dans l'intimité de la toute petite salle du théâtre de la Gaîté Montparnasse. Après une petite heure et demi, le spectacle s'achève déjà sous une pluie d'applaudissements. Une vraie découverte à recommander chaudement.

Les impatients peuvent aller voir sur son site internet. Le petit extrait vidéo, s'il est très reprsentatif, ne rend toutefois pas l'atmosphère de la salle de spectacle.
http://www.demaison.net/

Jean-François

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9 février 2007 5 09 /02 /février /2007 13:17

3ème et dernière semaine !

Allez on remet le couvert ! Cette fois je vous donne direct des indices efficaces.

INDICE SUR LE DISQUE :

INDICE SUR LE GROUPE :

Il fut l'un des quatres guitaristes de ce groupe et décéda d'une overdole en 1976.

Allez, c'est à vous !

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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 21:31
Scénario : Frank Giroud
Dessins : Jean-Paul Dethorey
Série de 13 épisodes
Editions Glénat – Collection Vécu. (1982 – 1997)
 
Louis La Guigne est la première saga écrite par Frank Giroud, l’auteur du célèbre Décalogue, de Quintet, de Secrets… C’était en 1982 et à la base Frank ne savait absolument pas s’il s’agirait d’une histoire unique (un « one shot » comme on dit dans le milieu BD) ou le début d’une série. Le succès aidant, et l’imagination sans limite de son créateur permettra à la série de nombreux développements. Le nombre de 13 épisodes est certainement lié au nom du héros.
 
L’histoire de Louis Emile Ferchot début en 1921. Cet homme mérite bien son surnom : Alors qu’il finit son service militaire,  la 1ère guerre mondiale éclate. Envoyé sur le front russe, la France soutenant les russes blancs, il fait partie des mutinés de la Mer Noire.  Fait prisonnier et expédié à Cayenne,  il ne sera libéré qu’en 1921. C’est à ce moment là que nous faisons sa connaissance.
 
Revenu à Paris, Louis rencontre sur la tombe de sa mère un notaire qui lui révèle les circonstances qui ont précipité son décès et nomme l’homme qui l’a ruinée. Tandis que son chemin le conduit accidentellement auprès d’un groupe de joyeux anars, Louis va évidemment chercher à venger sa mère. Mais les apparences sont trompeuses… A partir de cette intrigue, le tandem Giroud - Dethorey nous dépeint l’ambiance qui régnait à cette époque. Les différents mouvements politiques, la situation économique, les mœurs sans oublier les modes de locomotions et les costumes. Les personnages secondaires sont attachants et nous aurons le plaisir d’en retrouver certains au fil des aventures.
 
Si Louis est épris de liberté, c’est aussi un grand séducteur. Au gré de ses déplacements, de ses rencontres,  son charme irrésistible va attirer nombre de conquêtes, qu’elles soient de son côté ou contre lui (tout contre, comme disait Guitry).
 
De 1921 à 1939, Louis La Guigne va voyager d’Allemagne en Italie, puis séjournera un moment aux Etats-Unis avant de rejoindre l’Espagne après un séjour français. Son dernier voyage sera en Sicile. Evidemment chaque déplacement est l’occasion pour Giroud de nous dépeindre le climat social et politique qui est particulièrement trouble dans l’entre deux guerres.
 
Personnellement j’ai trouvé un peu plus faibles les scénarios des deux derniers albums, Frank Giroud mettant légèrement en retrait son personnage au profit de l’évocation historique. Louis semble d’avantage subir les évènements que les provoquer. Inversement, Dethorey est passé sur les derniers épisodes à la couleur directe et la qualité visuelle s’en est très nettement améliorée.
 
A noter qu’une autre série « Louis Ferchot » se penche sur la jeunesse de notre héros sous le dessin de Didier Courtois.
 
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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 20:38

réponse au jeu du vinyle - 2

J'admets que cette fois c'était moins évident...  La couleur rose était un indice, mais finalement plutôt maigre.

La révélation de l'année n'a rien fait avancer mais l'allusion à la lune s'est avérée source d'inspiration.

C'est donc Animals qu'il fallait découvrir ! Cet album qui suit Wish You Where Here n'a pas connu un succès exceptionnel (je veux dire à l'échelle Pink Floyd, tout de même !). A sa sortie une version rose (un peu plus chère) était proposée. Votre serviteur, qui ne travaillait pas encore à l'époque, cassa sa tirelire car Pink Floyd il était méga fan. Tee shirt, posters des artistes si cools, jeu de lumière à deux balles dans la chambre pour écouter ce fantastique quatuor. Bref, c'était pas rien Pink Floyd à cette époque ! Ce disque est tout de même excellent, très élaboré musicalement, Animals annonce la dureté de The Wall, qui verra le jour deux ans plus tard, et des titres comme Sheep notamment avec son intro au piano Fender Rhodes ou encore Dogs avec le solo de guitare de David Gilmour sont des pièces majeures de l'oeuvre du Pink Floyd. Un album a redécouvrir !

Donc notre gagnant de cette semaine est Damien !!! Bravo à lui.

A vendredi pour un troisième et dernier jeu (faut pas abuser). Je vous promets un faisceau d'indices plus exploitables !

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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 18:00

LE JEU DU VINYLE - 2ème semaine !!!

Devant le succès incroyable de notre nouveau jeu (au moins 3 participations et la réponse trouvée en 2 secondes), je vous propose de renouveler l'exploit en priant mes partenaires du Canal de laisser une petite chance à nos invités ;-)

Ce week-end donc, voyons la vie en rose :

A vous de jouer !

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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 21:50

OLIVIA RUIZ
La Femme Chocolat
(Polydor / Universal - 2005)

Voilà déjà quelques semaines que je reporte la chronique de cet album. D'abord parce qu'il me semblait difficile d'aller critiquer un cadeau d'anniversaire et puis, je ne savais pas trop par quel bout le prendre ce disque.

Consciencieusement donc, je me suis attelé à plusieurs écoutes. Ce qui frappe d'abord, c'est la voix ! une voix acidulée qui caresse ou irite, c'est selon. 

Un coup d'oeil sur les notes de pochette nous indique que certains musiciens ne sont pas inconnus pour les familiers de Bénabar, comme le guitariste Bertrand Belin ou le pianiste Olivier Daviaud.  Les arrangements font souvent preuve d'une grande subtilité.

Quelques chansons sont signées de la chanteuse, Pour d'autres elle s'est entourée de compositeurs/trices comme Mathias Malzieu (son compagnon, il paraît), Juliette, Mali du groupe Tryo ou Christian Olivier des Têtes Raides. On peut entendre deux chansons en espagnol et une autre en anglais, mais ça ne sont pas mes préférées.

Alors, aujourd'hui encore, je ne sais pas trop que penser de ce disque. J'ai vaguement l'impression d'être un peu à côté. Une chose est sûre, la chanson que je n'aime vraiment pas, c'est "Non-dits" le duo avec Christian Olivier. Depuis que Sophie m'a dit "on dirait Serge Lama" je ne sais pas pourquoi, ça passe pas.

C'est clairement dans les chansons les plus sensuelles que la voix d'Olivia se place le mieux. "La Femme Chocolat" est à ce titre, une réussite. J'aime aussi beaucoup "La petite valse de Narbonne Plage" et "Cabaret Blanc" (et ses superbes cordes).Enfin, une mention particulière pour l'excellente chanson de Juliette "La Petite voleuse" (franchement une chanson comme ça, on se la garde pour son propre album) qui est servie par une orchestration remarquable. 

La femme chocolat, deuxième album d'Olivia Ruiz,  a le mérite d'être à la fois un succès public (5ème meilleure vente de l'année 2006 en France) et critique (notamment "Choc"  du Monde de la Musique).

 

 

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30 janvier 2007 2 30 /01 /janvier /2007 19:38

THEATRE
Samedi 27 janvier 2007 - Lesneven (29)

L’OMAC de Lesneven accueillait un spectacle de théâtre samedi dernier : Amour à Mère  de la compagnie « A Petit Pas ».

 

C’est l’hommage d’une fille à sa mère décédée. Un hommage tendre, humoristique et sacarstique. Nous rions de bon cœur, avec aussi des moments plus intimes et quelques part nous nous sentons proches de cette histoire de relation entre une mère et sa fille.

 

Pendant la pièce nous pouvons découvrir un enchaînement de scènes de leur vie commune. La comédienne,  Léonor Canales,  joue les deux rôles passant de l’un à l’autre sans que le spectateur ne soit perdu dans l’histoire.

 

 Pendant tout le spectacle, elle est accompagnée par de belles marionnettes. Nous la voyons se transformer continuellement avec des jeux masqués. Nous sommes dans l’illusion, le théâtre de marionnettes, la comédie chantée.

 

On ne s’ennuie pas une seconde : L’actrice a une énergie étonnante, danse, chante et déclame son histoire sans heurt.

Comme vous pouvez le lire, j’ai été emballée. Je vous conseille d’aller voir cette pièce si elle passe près de chez vous.    

Sophie

Nouveau : Hervé Quéré nous confie ces quelques clichés du spectacle lesnevien :

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