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Ce blog, créé en octobre 2006, a pour mission de partager nos passions en musique,  cinéma, bouquins et plein d'autres choses encore.

De Nantes à Brest, puisque ce sont les villes qui bornent notre éloignement géographique, nous utilisons le blog comme canal de nos coups de coeur !

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dossier Beatles

 

 

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15 janvier 2007 1 15 /01 /janvier /2007 23:01

Non, Jean-François ne vise pas les blogueurs du Canal mais plutôt Sylvester Stallone et Harrison Ford !

Le premier de nos deux sbires va sortir très prochainement (24 janvier) Rocky VI. Sur les rings à plus de 60 ans... est-il encore crédible ? Ca on verra, car je compte bien y aller !!! Plus par curiosité, mais ça sera peut être délectable au 5e ou 6e degré !
Il ne compte pas s'arrêter là, puisqu'il a déjà signé pour un Rambo IV, prévu également cette année.
A la vue du synopsis, ça promet : "John Rambo est engagé par une ONG pour les protéger des pirates Birmans durant une mission humanitaire destinée à aider le peuple Karen. Alors que certains des bénévoles sont faits prisonniers, Rambo met sur pied une opération de sauvetage avec l'aide de mercenaires..."

 

 

 

 


Enfin !!! On était quelques uns à l'attendre, c'est signé !!! Oui, "Indiana Jones IV" va être tourné ! Lucas et Spielberg bossent dessus, le tournage débute en juin prochain, pour une sortie prévue un an plus tard.
J'espère qu'il n'aura pas sur moi le même effet que Basic Instinct 2, sorti 10 ans trop tard à mon avis.... Le dernier volet de la trilogie date quand même de 1989,  soit donc 19 ans d'attente !!! Harrison Ford (né en 1942) aura alors 66 ans... Rappelons à toute fins utiles que Sean Connery (né en 1930) avait 59 ans dans "La dernière croisade" et jouait le père d'Indiana Jones...
Aux dires de Lucas et Spielberg réunis, le scénario tiendra compte de l'âge du héros ! Faut-il comprendre par là qu'ils vont le flanquer d'un petit jeune pour "compenser" ??? On verra de toute façon, parce que c'est sûr, j'irai aussi voir ce film !

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13 janvier 2007 6 13 /01 /janvier /2007 15:34

 vous êtes très nombreux (cf commentaires de l'article sur le dernier DVD de McCartney.) à me réclamer le compte-rendu de mon concert de McCartney à Bercy en 2003. Car oui, tel David Vincent avec les envahisseurs, je l'ai vu en chair et en os, en compagnie de mes deux coéquipiers du canal !

Le texte qui suit a été rédigé à chaud, quelques jours après le concert. Destiné à la base à mon entourage direct, il comporte de nombreux commentaires sur l'avant et l'après concert, ce qui ne passionnera pas nécessairement le lecteur venu y lire un article musical.

Mon premier concert de Paul McCartney date de 1989. Ce fut l’un des plus grands chocs musicaux de ma vie, tout simplement ! Ignorant complètement de quoi serait constitué le programme, mais ayant en mémoire l’excellent triple album « Wings Over America » de 1977 où le bassiste assaisonnait son répertoire de quelques chansons des Beatles (Lady Madonna, Yesterday, I’ve Just Seen A Face…) j’avais dans l’idée que le public bénéficierait de quelques versions du fameux Répertoire ! Ma surprise fut énorme face au déluge de chansons des Beatles interprétées avec énergie et brio. Le groupe qui accompagnait Macca à l’époque était vraiment prodigieux et n’avait absolument rien à envier aux Wings.

 
McCartney est revenu à Bercy en 1993 mais j’avais laissé passer l’événement. Puis la maladie et la mort de Linda ont éloigné Paul de la scène. A l’annonce d’une nouvelle tournée mondiale qui démarrait par les USA, je m’étais mis à caresser l’espoir d’une date française. 2002 s’écoula sans le moindre concert européen. Et l’année 2003 sans la moindre annonce de tournée. Et puis une rumeur sur le net se fit entendre qui fin février devint réalité : une tournée européenne était annoncée et la première date c’était à Paris. Dès lors, tout alla très vite : 3 jours plus tard les billets étaient en vente tandis qu’à Londres les places s’étaient vendues en 10 minutes et à Bruxelles en deux heures. Il convenait donc d’être vigilant…
 
Je souhaitais également que mes enfants assistent un jour à un concert de Paul McCartney qui est très certainement l’artiste vivant qui compte le plus à mes yeux. Je n’aime pas le terme de fan car je ne veux être fanatique de personne mais disons que j’ai, depuis d’adolescence, une quasi vénération pour ce musicien. Et pourquoi Paul plutôt qu’un autre ? Pourquoi pas John, par exemple ? Peut être le côté « rassurant » du brave Paul y est pour quelque chose, avec son sourire franc et ses mélodies si évidentes. Oui, à la base peut-être, mais c’est évidemment le génie musical de l’artiste qui a continué, et ce pendant 30 années, à forcer (sans difficulté) l’admiration. On comprendra ainsi pourquoi j’attachais une certaine importance à partager ce moment avec mes deux grands. Benoît ne se fit pas prier pour nous accompagner.
 
En route vers la capitale !
Nous prenons donc la route de bonne heure (9h45 !) le mardi matin après de petites courses pour le pique-nique en route. La circulation est fluide. Dans la voiture, les pronostics sur les chansons qui seront jouées vont bon train. Depuis l’annonce du concert, il y a dans notre petit groupe deux écoles : celle qui veux en savoir un maximum sur le répertoire de ce soir (Benoît) et celle qui, au contraire, souhaite préserver un maximum l’effet de surprise (Cécile) Personnellement j’aurais tendance à me ranger dans celle de Cécile mais, m’étant procuré l’album « Back in The US »et ayant consulté copieusement le site « Yellow-sub » très riche en information, on peut dire que ma virginité est quelque peu déflorée. Petite pause casse-croûte dans la Sarthe sur une aire sans aménagement pour les pique-niqueurs mais nous squattons la table d’une baraque à frite fermée ce jour là.
Nous atteignons la Porte d’Orléans en soirée sans la moindre difficulté, grâce aux indications salutaires de ma petite soeur. Nous rangeons la voiture dans le premier parking souterrain afin d’éviter toute circulation dans Paris. Le métro est juste à côté. Vraiment les conditions sont idéales.
Nous voilà dans l'arène !
Nous sommes à Bercy à 18 h 15. Dès notre sortie du métro le commerce de places à vendre s’active. Nous sommes sans arrêt sollicités. Sur le parvis Il y a un peu de monde mais pas trop. Nous nous installons sur les marches et décidons d’entamer nos sandwiches même si la faim ne nous tenaille pas encore. Une annonce incompréhensible nous attire vers les guichets. Nous apprenons de nous ne sommes pas à la bonne entrée. En effet seuls les possesseurs de places assises y sont admis. On nous invite à regagner la porte « 27 ». Nous commençons à contourner le bâtiment et là nous comprenons notre méprise. Une queue digne de celle du château de Versailles nous attend !!! On se disait bien qu’y avait quelque chose qui clochait… Une fois dans le rang, la pression monte d’un cran. Nous constatons que nous avons oublié la bouteille d’eau dans la voiture. Benoît nous quitte pour en acheter une (initiative qui s’avérera salutaire) L’organisation est efficace et, bien que retardés par les innombrables resquilleurs, nous approchons rapidement du sanctuaire. La fouille au corps, vite expédiée, nous fait regretter de ne pas nous être muni d’un petit appareil jetable. Et nous voilà dans l’arène. Nous sommes assez bien placés. Il fait déjà bien chaud et il n’est que 19 h 15. Si la fosse se rempli bien, les gradins, eux, resteront à peu près vides jusqu’au dernier ¼ d’heure quasiment.
 
Le concert !
En « surfant sur le web » j’y ai lu un compte-rendu qui m’a semblé assez proche de ma propre impression. Voici le lien de ce site prometteur mais visiblement abandonné depuis quelques années : http://perso.maccafrance.mageos.com/bercy.htm Je le reproduis donc ci-dessous (texte en italique) en y ajoutant mes commentaires personnels.
Cela faisait dix ans que tous les fans de Paul attendaient son retour en France. Et je pense pouvoir dire que nous n'avons pas été déçu ! McCartney, en pleine forme vocale, avec son groupe énergique de jeunes surdoués (en particulier pour les chœurs), nous a offert un concert inoubliable. Une mention particulière pour Abe Laboriel JR, l’excellent batteur et puissant choriste ne ménageant jamais son organe en particulier sur « Maybe I’m Amazed », dont la corpulence n’a rien à envier à, par exemple, Poppa Chubby, le gros guitariste de blues New-Yorkais .
De longues heures de queue furent nécessaires pour obtenir des bonnes places, c'est-à-dire le plus près possible de la scène. Et ce fut un succès : nous (mes z'amis z'et moi) devions être à moins de dix mètres de Paul et de ses musiciens, ce qui est une performance dans une salle comme Bercy ! La tension monta peu à peu parmi les spectateurs, qui s'occupaient grâce à un écran sur la scène, sur lequel apparaissaient des SMS que l'on pouvait "envoyer à Paul".Benoît a appelé sa sœur Gaëlle et lui a demandé d’en envoyer un mais nous ne l’avons pas vu.  Vers 20 h 40, alors que le concert aurait du commencer depuis une dizaine de minutes, une voix nous annonça que Paul était bien là mais que pour permettre aux spectateurs en retard de ne pas rater le début du concert, il faudrait encore patienter un peu. Ces spectateurs en retard étaient en grande partie des célébrités ; si Dick Rivers était arrivé à l'heure, en revanche, on ne pouvait pas en dire autant de Daniel Auteuil, Laurent Voulzy (fan indécrottable de Paul) et de quelques autres (dont Gérard Darmon, paraît-il, mais je vous avouerai que j'étais plus préoccupé par ce qui allait se passer sur scène). Nous, on l’a vu ! ainsi que Jean-Louis Aubert et Louis Bertignac, Naguy, Michel Drucker et Ophélie Winter.
Vers 21 h, enfin, commença le spectacle de la troupe de danseurs et artistes, pendant une dizaine de minutes, sur fond de musique électronique composée par The Fireman (c'est-à-dire Paul). Les spectateurs américains étaient souvent restés perplexes devant ces numéros, où des danseurs, jongleurs en costumes traditionnels du monde entier se croisent. L'idée de commencer ainsi le spectacle est originale, les danseurs (et danseuses) évoluaient avec grâce, mais vu les circonstances, le public était évidemment pressé de voir Paul arriver.
Et sur l'écran géant planté sur scène, alors que les derniers danseurs s'éclipsaient dans un déluge sonore, nous vîmes l'ombre chinoise de Paul et de sa basse Hofner apparaître. L'écran remonta, et Paul McCartney était devant nous. Il est impossible d'essayer de décrire l'état dans lequel je me trouvais, et dans lequel la plupart des gens, hurlant à plein poumons, se trouvaient probablement aussi.
La première chanson, Hello Goodbye, passa ainsi comme dans un rêve, tout le monde chantant en chœur, frappant des mains, criant de joie. Comme nous nous trouvions près des enceintes, le son était assez assourdissant et l'ambiance incroyable. Après Jet, Paul salua le public de son traditionnel "Bonsoir Paris !" et annonça qu'il allait parler en anglais bien sûr, mais aussi en français. Et effectivement, tout au long du concert, Paul fit un grand effort pour présenter plusieurs chansons dans un français bien sûr hésitant mais compréhensible, pour notre plus grande joie ! Il annonça ainsi que c'était "la première fois qu'il chantait cette chanson en France", avant d'attaquer un fantastique Getting Better. Your Loving Flame fut comme d'habitude dédiée à sa femme Heather qui assistait au concert. Puis vint la partie acoustique du concert, où McCartney annonça qu'il allait rester "toute seule" (eh oui, les t muets sont traîtres...) sur scène avec nous. Avant d'attaque Here Today, il commença (en anglais) son introduction habituelle où il explique en substance que l'on n'a pas toujours l'occasion d'exprimer son amour aux gens que l'on aime. Il allait ajouter "et ensuite on le regrette", mais quelqu'un dans le public qui avait déjà eu vent de cette intro lui coupa littéralement la parole en hurlant "et on le regrette !" un dixième de seconde avant Paul, qui réagit aussitôt : "Merci. Toi, tu es déjà venu. C'est pas du tout ce que je voulais dire. Non, écoute-moi, petit malin ("smart ass"), ce que j'allais dire, c'était..." Et il enchaîna en français "J'ai écrit ceci après la mort de mon ami John". Ovation du public, avant que Paul n'interprète ce qui est un de ses chefs-d'œuvre, malheureusement pas assez connu. Une fois la chanson terminée, le public se mit spontanément à chanter Give Peace A Chance, que Paul chanta quelques secondes, avant d'attendre pour pouvoir présenter Something en hommage à George Harrison, en multipliant les mimiques ébahies et comiques face à la taille minuscule de l'instrument.
Puis le groupe revint progressivement sur scène ; pendant Here, There and Everywhere, l'accordéon de Wix Wickens était désaccordé, et celui-ci grimaçait (mais en gardant le sourire) en entendant certaines notes sortir de son instrument... Un des grands moments de la soirée, pour moi, fut Calico Skies (extrait de l'album Flaming Pie), qui ne figurait pas dans le répertoire de la tournée américaine de 2002. Si seulement Paul pouvait remettre sur le devant de la scène d'autres chansons peu connues mais aussi bonnes que celle-ci ! Une autre bonne surprise fut Birthday (qui, à ma connaissance, n'avait jamais été jouée l'an dernier) ; Paul cria "Bon anniversaire !" en français avant de se lancer dans une version explosive de la chanson, avec une voix déchaînée et sans la moindre faiblesse. Les autres changements par rapport au répertoire de la tournée américaine de 2002 étaient l'apparition de Michelle, Benoît et moi avons même noté sur ce morceau un joli « pain » du guitariste Rusty Anderson !  Let'em In et surtout de She's Leaving Home, où la harpe de la version originale était remplacée par une guitare acoustique de toute beauté.Morceau particulièrement apprécié par Cécile qui souhaitait qu’elle serait jouée ce soir ! Les chœurs étaient parfaits, et nous avions cette vision inhabituelle de Paul ne jouant que quelques notes sur sa basse, et chantant en bougeant doucement ses bras et ses mains pour une fois libres, au gré des paroles. L'ensemble était absolument magnifique.
La fin du concert s'approcha peu à peu, avec Hey Jude, que le public continua à chanter alors que Paul McCartney et son groupe avaient fait leur premier (faux) départ de la scène. Après le second faux départ, Paul revint sous les ovations de la salle en agitant le drapeau français (il agite le drapeau national dans chaque pays où il se rend). Vinrent les dernières chansons, Yesterday, puis le medley Sgt. Pepper / The End, avec sa géniale "bataille de guitares" entre Paul, Brian Ray et Rusty Anderson : je ne suis pas prêt de l'oublier. C'était la fin du dernier morceau. Nous hurlions tous "we love you, yeah, yeah, yeah !", Paul remercia le public une dernière fois, chanta un petit "we love you, yeah, yeah, yeah !" à son tour, et il s'en alla, alors qu'une pluie de confettis tombait du toit. Sensationnel, fantastique, incroyable, et on pourrait rajouter bien d'autres synonymes du même tonneau.
Voilà tout est dit. Chacun bien sûr conservera ses temps forts. Il y en avait vraiment pour tous les goûts et toutes les générations à l’image du public qui allait réellement de 7 à 77 ans. Visiblement je n’étais pas le seul à être accompagné de mes enfants et certains n’avaient pas hésité à emmener « les petits ». En ce qui me concerne je conserve de cette soirée magique une émotion particulière pour « Band on The Run », « Maybe I’m Amazed », « Can’ t Buy Me Love », « Back In The USSR ». J’ai été moins impressionné par « Let It Be » (qui pourtant est une chanson que j’adore) Grand moment aussi que « Live and Let Die » et « Yesterday »  Les images qui défilaient sur les écrans au dessus de la scène collaient dans l’ensemble assez bien avec l’ambiance des titres. J’ai particulièrement apprécié celles qui accompagnaient « All my Loving » (avec les scènes d’hystérie de la Beatles mania), « Lady Madonna » et son vibrant hommage à toutes les grandes dames de la terre (en tout cas, selon Macca. Ca allait de Mère Thérèsa, à Aretha Franklin en passant par Janis Joplin, la reine, Lady Diana, une brochette de sportives etc.).
Retour laborieux !
Nous sommes sortis du concert trempés comme des soupes et complètement déshydratés. Je me suis tout de même tapé la queue à la boutique de souvenirs (comme toujours dans ces occasions, le moindre objet est exagérément hors de prix ; par exemple le premier t-shirt qui ne ressemblait pas à grand chose était vendu 33 euros. Je me serais bien procuré une affiche mais celle qui me plaisait bien n’était plus disponible. J’ai tout de même acheté le « programme » en beau papier glacé pour la modique somme de 22 euros. Nous vidons une petite bouteille d’eau et, sans traîner d’avantage, nous nous dirigeons vers le métro. Dans notre compartiment, des jeunes filles chantent avec une joie communicative le répertoire des Beatles sous le regard approbateur des passagers, la plupart munis de leur programme. Il est 0h40 lorsque nous descendons à la station Denfert-Rochereau pour le changement vers Porte d’Orléans. Compte-tenu de l’heure tardive, nous décidons de quitter le métro pour essayer de trouver un bar pour y descendre un petit demi. Dehors il fait vraiment très bon. Nous sommes en t-shirt, attablés à la terrasse d’un café. On se croirait presque en été et ce n’est pas seulement l’exaltation du concert, ni même la chaleur qui y régnait qui en est la cause.
Nous descendons jusqu’à la porte d’Orléans à pied. Nous croisons quelques SDF recroquevillés dans leurs cartons. Image peu commune pour nous.
C’est sans doute parce que nous sommes encore sur un nuage que nous ratons lamentablement notre retour en voiture jusqu’au domicile de ma sœur Fabienne où nous aller passer la nuit. En effet sans trop savoir comment, nous nous retrouvons à l’aéroport d’orly. Là nous avons le choix entre trois directions :  le fret, les passagers et Evry. Par élimination nous choisissons Evry. Nous longeons l’aéroport et la proximité immédiate d’avions sagement garés aurait pu nous faire croire que, dans notre confusion, nous sommes tout simplement sur les pistes. C’est à partir de là que nous commençons à visiter un pays où toutes les villes se terminent par « sur Orge ». On peut se demander où est l’intérêt d’ajouter au nom de toutes ces villes (enfin ces agglomérations) ce suffixe « sur Orge ». Et si encore il y avait là matière à exploitation commerciale, pour une appellation pour de la bière, par exemple. Mais je n’ai pas le souvenir qu’il y ait la moindre brasserie dans ce secteur. Quant aux champs d’Orge, il y a longtemps à mon avis qu’on y a bâti des lotissements !
Grâce à la pertinence de mon copilote dans sa lecture de la carte, nous nous orientons dans ce dédale. Une ou deux fois, nous avons échoué entre un cimetière et un funérarium en passant par la place de l’éléphant ou effectivement il y a un joli éléphant grandeur nature mais en ciment. Exotique. C’est à machin sur Orge !!! Puis arrive Ste Geneviève des bois. Le suffixe « des –bois » est encourageant : nous nous éloignons sans doute de Paris puisque qu’il y a un bois. Encore qu’à Paris il y ait aussi des bois. Mais la carte est formelle nous allons y retrouver la Francilienne. Après encore quelques péripéties nous arrivons enfin chez Fabienne. il est deux heures et demie et nous aurons donc mis plus de 2 heures pour faire un trajet qui se fait en une demie-heure. Mais la performance c’est que personne ne s’est énervé à aucun moment.
Le lendemain matin, il nous aura fallu une bonne douche et un bon café – pour moi en tout cas – pour être un peu plus loquace avec Fabienne qui voulait avoir les détails de notre soirée. Repas super sympa avec toute la famille et il est déjà temps de rentrer à Lesneven. Le soleil persiste, la maman de Benoît nous signale un 22° à Brest. Pas mal pour un 25 mars.
Mon récit serait incomplet si j’oubliais d’évoquer les caprices de l’autoradio. Il faut dire que l’antenne est cassée sur sa moitié ce qui réduit considérablement la capacité de réception. Ce qui fait qu’il y a des départements que l’on peut traverser sans que la RDS ne repère la moindre station. Ah, si ! une constante tout de même. Quel que soit l’endroit de France ou l’on se trouve, il reste une station immanquable mais terriblement ennuyeuse (pour rester poli) il s’agit de France Culture. Nous voulions à l’aller écouter RFM qui avait annoncé une journée « Spéciale Paul McCartney » mais ce fut un échec cuisant. Après de nombreux « Search » (le message qui s’affiche sur l’écran du poste) lorsque la chance nous souriait c’était pour entendre de la pub. De mémoire, je ne crois pas que nous ayons entendu le moindre titre de notre Beatle. Au mieux, nous avons pu entendre Laurent Voulzy dire qu’il aimait Paul mcCartney. C’est déjà ça !
Vers Morlaix, super réception de Nostalgie avec un Richard Anthony en pleine forme nous chantant « J’irai twister le blues » C’était la fête dans la voiture !!!
Comme tout le monde me demande « Alors, comment c’était ! » j’ai rédigé (et copié) ce compte-rendu qui je l’espère relate le plus fidèlement possible notre escapade et nos impressions.
La presse donne des échos généralement positifs à l’exception d’un papier presque haineux de Serge Loupien qui frise le grotesque allant jusqu’à comparer PMC à Benny Hill ?!? Ouest-France est tiédasse, Le Télégramme élogieux et Le Monde, sous la plume de Bruno Lesprit, titre « Sir Paul célèbre le génie du compositeur McCartney ». Et c'est bien vû !

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 10:20

 EXPO DECALOGUE du 5 au 18 janvier 2007
Chapelle Saint-Joseph - Lesneven (29)

Retour en image sur une journée exceptionnelle par la présence de l'auteur de cette série et de bien d'autres : Frank GIROUD.

C'était samedi 6 janvier. Tout commença, comme il se doit par un traditionnel vernissage et son lot de discours. C'est René, notre bon président de l'OMAC, l'association qui organisait l'expo, qui lança les hostilités par un rappel de l'histoire de la BD et en concluant que celle-ci devraient être en vente libre en pharmacie, étant donné leur vertu bienfaitrice sur la santé. Fallait oser mais tout le monde à applaudit. Il faut préciser que René est aussi pharmacien ce qui explique celà.

Puis ce fut Jean-François, dont je parle plus bas, qui présenta Frank Giroud et enfin Frank Giroud qui présenta le Décalogue. Le maire a peut-être dit quelques choses mais si c'est le cas, ça m'est sortit de la tête !

de gauche à droite : Jean-François Delapré (lire plus bas), René roudaut (lire plus haut), Frank Giroud (lire partout) Photo Hervé Quéré.

Tandis que tout le monde trinquait et se baffrait de canapés, de tomates cerises et de gâteaux secs (hé, c'est qu'on a la dalle à 11h30 !), Frank Giroud était pris en otage par la presse. J'ai juste eu le temps de lui dire bonjour et combien j'admirais son oeuvre. Ce qui est vrai mais évidemment particulièrement convenu, on en conviendra !

L'après-midi, nous retrouvions Frank pour une rencontre - dédicaces avec ses lecteurs. Pour ceux qui ne le savent pas, mais quand on parle de dédicaces dans le monde de la BD, on entend autre chose qu'une petite phrase sympa et la signature de l'auteur. Non, on attend de l'auteur un magnifique  dessin, si possible réhaussé de couleurs (crayon ou aquarelles). Du coup, le temps passé pour une seule dédicace peut s'étendre parfois jusqu'au 1/4 d'heure. Ce qui a pour effet d'allonger la file d'attente.

Il paraît que c'est Franquin qui aurait lancé cette habitude en ajoutant avec sa signature un petit dessin dont il avait le secret.

Oui, mais Frank Giroud n'est pas un dessinateur mais un scénariste. Ceux qui comme moi ont eu la chance d'assister à cette rencontre on découvert que, si Frank ne dessine pas lui-même ses histoires, il n'en est pas moins un dessinateur de talent. La spécialité de Frank, c'est le portrait. Alors que vous attendez de voir apparaître un personnage de la BD, c'est votre visage, parfois caricaturé qui se révèle sous sa plume.

Voici quelques exemples en image : 

 

Là, non, c'est un personnage du Décalogue !

 Ceux qui ne m'auront pas reconnu sur cette dernière dédicace resteront mes amis !

Faites entrer l'accusé !

Il me faut maintenant, pour achever cet trilogie sur le Décalogue, vous révéler le nom du coupable de cette expo. Celui sans qui rien n'eut été possible, selon l'expression consacrée. Le voici, le voilà :

Jean-François DELAPRE
Car c'était lui !

Libraire (l'excellente Librairie Saint-Christophe), poète (publié, SVP), plasticien... Evidemment, c'est pas lui qui s'en ventera car cet homme ne sait pas se mettre en avant. Mais, sous des apparences tout ce qu'il y a de placide, se cache en réalité un être passionné jusqu'à l'irraisonnable (mais on le sait depuis longtemps : la passion n'est jamais raisonnable)

 Un exemple ? Cette expo dont il est l'initiateur. Non content d'inviter son ami Frank Giroud, il prend en charge ses frais de déplacements... Il manque une affiche ? Il la réalise lui-même ! Et plein d'autres choses qu'il m'en voudrait de révéler ici mais je sais à quel point cet homme peut s'investir quand un projet le passionne. J'arrête là car j'ai déjà peur qu'il m'en veuille d'en avoir dit autant !

 Lire aussi :
Présentation générale du Décalogue
Visite virtuelle de l'expo

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9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 18:27

 EXPO DECALOGUE du 5 au 18 janvier 2007
Chapelle Saint-Joseph - Lesneven (29)

Bien sûr, si vous êtes dans le secteur de Lesneven pendant cette période, je ne peux que vous encouragez à venir visiter "en vrai" cette superbe expo sur une série unique dans le monde de la BD (petit rappel ici).

Pour les moins chanceux, voici quelques images qui, je l'espère, vous donneront l'eau à la bouche. Le principe de l'expo est de présenter pour chaque tome (10 pour ceux qui sont un peu lent, au fond près du radiateur !) une maquette en relief (diorama) d'après une scène de l'ouvrage, plusieurs planches souvent originales, et bien sûr la BD, elle même consultable sur place. De plus, au milieu de la salle, on peut découvrir deux pièces de choix : L'omoplate de chameau sur lequel est inscrite une sourate du coran et le Nahik, l'ouvrage qui est le fil conducteur de la série.

Il est toujours impressionnant de découvrir une planche originale. On devine les coups de crayon à moitié effacé, les retouches par collage, ajouts, ou effaceur, la précision et la netteté de la plume du dessinateur avant la mise en couleur. Ici, c'est 10 dessinateurs différents dont on peut apprécier le travail.

Tout d'abord, la vue générale de l'expo :

Voici une planche originale issue du tome II par le dessinateur Giulio de Vita.

Une autre planche originale issue du tome V par Bruno Rocco.

Passons maintenant aux maquettes, qui rendront mieux je l'espère sur votre écran !

Si vous êtes joueur et que vous possédez l'intégralité du Décalogue, vous pouvez vous amuser à retrouver les planches correspondantes (mais je vous préviens : il n'y a rien d'autre que mon estime à gagner !)

A suivre : la séance dédicaces de Frank Giroud

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5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 19:49

DVD WARNER VISION (2006)
148 minutes
Sous titrage en français disponible !


PLAISANT ET COMPLAISANT !

"Encore un nouveau DVD de McCartney !!!" S'était-on exclamé lorsque je ramenai cette nouvelle pièce à la maison. Il est vrai que notre bassiste favori n'est pas avare question images animées : Rien qu'en DVD je compte sur mes étagères :

- Live at the Cavern Club ! (2000)
- Wingspan (document sur l'épopée Wings - 2001)
- Paul is Live (concert de 1993 - 2003)
- Back In The U.S. (2002)
- In Red Square (2005)

Et je ne parle même pas des nombreuses apparitions dans divers festivals et autres benefits. Et alors, pourquoi se priver, quand on aime ?

Il s'agit ici de la tournée de Paul McCartney aux Etats-Unis en 2005, Comme d'habitude, et à mon goût c'est une mauvaise habitude, le concert est entrecoupé d'interview de fans ou de personnalités et d'images en backstage. Evidemment tout le monde est unanime : Paul est grand, est un génie (l'égal d'un Bach ou d'un Beethoven, sic !) un humaniste du XXème siècle et tous les superlatifs imaginables. Le comble c'est, que même pour moi qui ne suis pas loin de penser tout ça, ça finit par être gonflant, autant de tartines dégoulinantes.

Il y a aussi ce témoignage bien sympathique d'une famille de fans que l'on voit se préparant à la maison pour le concert : préparation des t-shirts, des banderoles et puis l'émotion lorsque l'idole vient vers eux pour la poignée de main de rêve. "Je peux mourir maintenant" dit le grand-père !

N'empêche qu'il y a les chansons. Et là, franchement c'est toujours la claque. C'est ce qui permet de pardonner le cabotinage de notre génie du XXè siècle (houla, attention c'est contagieux).  Et c'est aussi pour ça que j'achète tous ces DVD. Le répertoire de McCartney est immense et nous préserve de toute redite. Il y a du vrai dans ce que disent certains commentateurs dans le film. Lorsque l'on va voir McCartney en concert, on va entendre "en vrai" celui qui a composé tant de chansons immortelles. Hé oui, j'ai moi-même eu cette petite larme à l'oeil alors que le Beatle gaucher nous faisait le coup d'un Sgt Pepper's d'anthologie.

Donc petit message à Paul : La prochaine fois, livre nous ton concert brut de décoffrage, sans coupure entre chaque chanson.

Avant de vous livrer la set list, je dois tout de même avouer que ce DVD manque un peu de peps. On ne sent pas une forte énergie que par exemple dans "In Red Square". Comparez Helter Skelter (la première chanson heavy métal)  à St-Petersbourg et sur le présent DVD et vous comprendrez ce que je veux dire. Attention, tout de même, les musiciens nous offrent des versions de haute tenue. Pas à dire c'est super pro, tout le monde à l'air content d'être là à jouer avec Paul (là encore, ça flaire les convenances) et les arrangements sont souvent soit impeccablement conforme aux originaux soit doté d'une petite touche bienvenue. Globalement donc, de la haute couture.

Voici donc la set list :

En gras, les titres pour la 1ère fois disponibles en DVD.

01 - Intro
02 - Magical Mystery Tour
03 - Flaming pie
04 - Let me roll it
05 - Drive my car
06 -
Till there was you
07 - I'll get you
08 - Eleanor Ridby
09 - Maybe I'm Amazed
10 - Got to get you into my life
11 - Fine Line
12 -
I Will
13 -
I'll follow the sun
14 - Good day sunshine
15 - For no one
16 - Hey Jude
17 - Fixing A hole
18 - Penny Lane
19 -
Too many people / She Came in Through the Bathroom Window
20 - Let it be
21 - English Tea
22 - I've Got a feeling
23 - Follow Me
24 - Jenny Wren
25 - Helter skelter
26 - Yesterday
27 - Get back
28 - Please, please me
29 - Credits

En bonus, trois titres enregistrés lors de Sound Check (répétitions dans la salle avant le concert) :

- Whole Lotta Shakin' Goin' On
-
Friends to Go
- How Kind of You

Un autre bonus nous présente des interviews de l'entourage du musicien. Ces personnes (musiciens, techniciens) nous disent combien ils sont heureux d'être de la tournée, mais que c'est pas facile tous les jours car McCartney est un musicien perfectionniste mais c'est normal....

Une fan s'inquiète assez justement "Il a l'air sympa mais si ça se trouve il ne l'est pas, peut-être fait-il semblant ?"

Un conseil : si vous achetez ce DVD (et vous auriez raison !) contentez vous des chansons et zappez sur le reste. En ces temps de fêtes, une indigestion est encore à redouter. 

 

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30 décembre 2006 6 30 /12 /décembre /2006 14:44

LESNEVEN (29) Chapelle Saint-Joseph

Du 5 au 18 janvier 2007

Le décalogue, une BD ambitieuse qui se décline en 11 albums parus entre 2001 et 2003 aux éditions Glénat.

Le concept est particulièrement original : chaque tome peut se lire indépendamment mais un lien relie chaque épisode. Lorsque l'on arrive au bout de sa lecture, il est possible (et intéressant) de reprendre la série à l'envers, du tome 11 au tome 1.

L'histoire :  Un livre aussi envoûtant que mystérieux qui porte le nom de "Nahik" contiendrait les dernières volontés du prophète Mahomet. Cet ouvrage serait susceptible de bouleverser entièrement les fondements de notre civilisation. C'est le destin de ce livre dangereux que l'on peut suivre à travers les siècles au fil des épisodes.

L'architecte de cette saga est le scénariste Frank Giroud. Pour ajouter une couleur particulière à chaque épisode, il a confié à 10 dessinateurs différents le soins d'illustrer le Décalogue :

Tome 1 (Le Manuscrit) - Joseph Behé
Tome 2 (La Fatwa) - Giulio de Vita
Tome 3 (Le Météore) - Charles (dessinateur de l'excellente série "India Dreams")
Tome 4 (Le Serment) - TBC
Tome 5 (Le Vengeur) - Rocco
Tome 6 (L'Echange) - Mounier
Tome 7 (Les Conjurés) - Gillon (coauteur des "Naufragés du Temps" avec Forest)
Tome 8 (Nahik) - Rollin
Tome 9 (Le Papyrus de Kôm-ombo) - Michel Faure (dessinateur notamment de "Balade au bout du Monde")
Tome 10 (La dernière Sourate) - Franz

Tome 11 (le 11ème commandement) - Somptueux album de 96 pages, "Le XIème Commandement" regroupe cinq histoires inédites de neuf planches chacune, dessinées par TBC, Alain Mounier, Bruno Rocco, Michel Faure et Lucien Rollin, cinq auteurs ayant tous dessiné un épisode du Décalogue et retrouvant ainsi l'univers et les personnages de leurs albums. L a couverture de l'album est réalisée par Joseph Béhé, auteur du tome 1 de la série.

L'EXPO

A l'origine créée par Glénat à l'occasion du salon du livre de Paris en 2003, cette exposition a depuis circulé à travers l'Europe.  Après une étape à Lisbonne elle arrivera à Lesneven (29) le 5 janvier grace à la passion commune de l'association OMAC de Lesneven et de Jean-François DELAPRE, patron de la Librairie Saint-Christophe.

Cette exposition comprend une cinquantaine de planches avec une majorité de planches originales. De nombreuses maquettes complètent l'exposition.

Une petite visite de l'expo ? Voir ici !

FRANK GIROUD

Déjà célèbre dans le monde de la BD par des séries comme "Louis La Guigne" (13 volumes), Louis Ferchaud;  Mandrill, Quintett, Secrets... Frank Giroud a créé avec le Décalogue une oeuvre majeure de la bande dessinée actuelle.

Le scénariste, par amitié pour le libraire, nous fera l'honneur de sa présence le samedi 6 janvier vers 15h30 pour une rencontre avec ses lecteurs.

Lire plus loin : les dédicaces de Frank Giroud

Pour en savoir plus sur le DECALOGUE :  http://granck.free.fr/decalogue.htm#

 

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 17:21

Film américain de Martin Scorcese

Avec Leonardo DiCaprio, Matt Damon, Jack Nicholson ...

Sorti le 29 Novembre 2006

Jusqu'à ce que Benoît me propose d'aller le voir hier, je n'avais jamais entendu parler de ce film. Mais comme j'aime assez aller au cinéma sans avoir trop d'idée de ce que je vais voir, je n'ai pas essayé de me renseigner plus que ça avant la séance. Je savais juste que c'était un film qui parlait d'un flic chargé d'infiltrer la mafia irlandaise à Boston. C'est un résumé court mais largement suffisant pour moi.

Et bien je n'ai pas été déçue par le déplacement. Le film m'a convaincue jusqu'au bout .

L'histoire nous tient en haleine pendant toute la durée du film. Les 2h30 filent à une vitesse folle. A un moment, quand même, je me suis dit qu'il serait temps que ça se termine non pas parce que je souffrais d'ennui mais parce que la tension commençait à être vraiment (trop) forte pour moi... et puis j'avais hate aussi de connaitre le dénouement : va-t-il se faire démasquer ou pas ...

Et puis ya les personnages aussi, qui se sentent dépassés par les événements, qui essayent de s'en sortir comme ils peuvent mais qui ne savent plus comment si prendre. Il faut dire aussi qu'ils sont servis par des acteurs qui sont très convaincants.

Je me rends compte que plus ça va, plus j'aime le jeu de Leonardo DiCaprio. J'ai commencé à l'apprécier dans Romeo + Juliette  et Titanic : le côté beau gosse, dans des histoires romantiques ... (On se moque pas...). Puis, par honte j'ai pris du recul pour finalement avec Arrete moi si tu peux, changer une nouvelle fois d'avis. Depuis, je suis rarement déçue.

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24 décembre 2006 7 24 /12 /décembre /2006 13:42

THE ZOMBIES (1961-1967)
ODESSEY AND ORACLE (1968)
Réédition chez "Repertoire" 2001
augmentée de 16 titres en bonus !!!

Zombies: Rod Argent (claviers, chant); Paul Atkinson (guitare); Colin Blunstone (Chant); Hugh Grundy (batterie); Chris White (basse, choeurs).

 

 

 

 

 

En ces temps reculés ou les blogs n'existaient pas encore (en tous cas pas celui-ci), Benoît avait adressé au groupe familial et amical une sorte de rébus musical ainsi présenté :

+

=

????

On n'a jamais su trop pourquoi mais personne ne trouva la solution de cette énigme. Benoît venait en fait de faire une découverte de taille, ce disque qui fait l'objet de cette chronique.

Quelques années passent et un soir, chez un copain fondu de pop anglaise, alors que la platine CD chauffe depuis quelques heures, vl'a qu'il me parle de cet album. J'ai eu le grand tort d'esquisser une moue. Patrice, car c'était lui, glisse alors "Odessey and Oracle" dans le lecteur en déclarant "c'est pas possible, tu n'as pas bien écouté !".

Et le bougre avait raison. Dès la première chanson "Care of Cell 44" la beauté est évidente. La filiation aux Beach Boys également. Or, il faut noter que les Zombies sont anglais et se démarquent donc de l'influence de leurs concitoyens Beatles (qui nous offre, faut-il le rappeller, cette même année le phénoménal "Sgt Pepper's").

Même si l'ensemble du disque n'est pas du même niveau que ce premier titre, chaque composition bénéfice d'une qualité vocale assez exceptionnelle et l'usage des claviers est déjà une petite révolution avec un abus particulier sur le Mellotron (instrument dont je reparlerai certainement un de ces 4).Cependant, on ici et là trouver quelques éléments qui peuvent évoquer les fab four (la basse et les "hou hou" en choeurs sur "I Want Her She Wants Me") ou encore les Who également dans certaines harmonies vocales. En même temps, c'est aussi l'empreinte de l'époque qui favorise ces rapprochements.

Argent et White se partagent l'ensemble des compositions toutes enregistrées aux fameux studios d'Abbey Road.

Mais alors, que s'est-il passé ? Mélodies à tomber, musiciens doués, chanteurs remarquables... Pourquoi diantre ce groupe a-t-il sombré dans l'anonymat ?

Voici quelques hypothèses :

  • -Physique ingrat (deux binoclards dans un même groupe, c'est pas gagné ! On se souviendra que longtemps John Lennon enlevait ses grosses lunettes avant toutes apparitions avant d'adopter les lunettes rondes qui connaîtront un certain succès)
  • - Se séparer avant de publier un chef d'oeuvre n'est peut-être le meilleur plan promo qui soit.
  • - D'autres explications sont avancées : manque de charisme des musiciens, musique trop avant gardiste pour l'époque.
  • - Et puis, s'appeller les Zombies, franchement...

La réponse est peut-être tout simplement un peu tout cela à la fois.

Il nous reste ce disque que les amateurs de pop anglaise se doivent de posséder, d'autant que la version Digipak et ses 28 titres sont à un prix ridiculement bas (moins de 10 euros).

 

 

 

 

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23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 22:12

DEEP PURPLE
LIVE AT MONTREUX (1996 et 2000)
DVD Eagle Vision (2006)
122 minutes

Eagle Vision nous a livré cette année une superbe série dédiée au festival de Montreux. A l'origine un festival de jazz qui s'est vite ouvert sur le rock puis la musique du monde.  On jettera un coup d'oeil sur le site officiel du festival initié par Claude Nobs, dont j'aimerais bien être l'ami, pour se faire une idée du mythe qu'est devenu cet événement. http://www.montreuxjazz.com/index_fr.aspx

Claude Nobs, on le sait, dispose dans son chalet (certainement immense)  de tout ce qui s'est enregistré dans son festival, image et son. Quand on connaît la liste des artistes légendaires qui s'y sont produits, ça donne le vertige. Pour de sombres histoires de droits et d'argent, il est très probable que seuls les amis de Claude Nobs puissent avoir accès à cette caverne d'Abi-Baba de la musique. Claude, si tu lis ce blog (ben quoi, on peut rêver, c'est bientôt Noël !) met juste un commentaire et j'accours.

Pour tous ceux qui attendent vainement une invitation de l'organisateur du festival, une collection "Live At Montreux" propose un catalogue déjà très réjouissant et révélateur de l'éclectisme de la programmation : Johnny Cash, Ray Charles, Joe Cocker, Marvin Gaye, Lou Reed, Rory Gallagher...

Mais pour l'heure, c'est Deep Purple qui nous intéresse. Deep Purple et Montreux, deux noms étroitements associés et ce de longue date. Le groupe y enregistra dans un studio mobile deux albums "Machine Head" (1972) et "Burn" (1974). Le titre "Smoke On The Water" raconte d'ailleurs l'incendie du casino de Montreux en 1971 tandis que Frank Zappa s'y produisait avec les Mothers.

Nous retrouvons le line-up MK7 (révision ici) ainsi composé, par ordre d'ancienneté, de Jon Lord (claviers), Ian Paice (batterie), Ian Gillan (chant) Roger Glover (basse) et Steve Morse (guitare). Le DVD nous présente le concert de 1996 avec, en bonus, 5 titres de 2000. Autant vous le dire de suite : c'est du très très bon !!!

En 1996, Steve Morse vient de rejoindre le groupe en enregistrant avec lui le dynamique "Purpendicular". C'est donc tout logiquement que le set alterne les classiques du groupe avec les nouveaux titres de cet album. Nous voyions, en 4/5 ème hélas, un groupe vraiment très en forme, heureux de jouer ce qui n'était pas toujours le cas du temps de Blackmore. Le son est excellent, l'images également, les musiciens s'éclatent et offrent une grande cohésion (écoutez les échanges orgue Hammond / guitare sur "Black Night"). 

En 2000, le groupe est de retour à Montreux. Les techniques ont évoluées et l'image est enfin en 16/9ème. On regrette de ne pas avoir le set en entier car le concert est un poil meilleur qu'en 1996. Ian Gillan a renoncé à son look de hard rock star et c'est tant mieux car il arrive un âge où ça commence à être ridicule. Allez, une petite mention quand même à Jon Lord, qui fait chanter ou rugir son orgue tel un dompteur qui connait parfaitement son fauve. Son solo sur "When A Blind Man Cries" est vraiment à tomber : pas une note de trop mais un chant limpide et idéal. Du grand art.  Il brille encore sur "Lazy" où le groupe flirte avec le jazz (le walking de basse de Roger Glover) dans ce blues d'anthologie. Et que dire lorsque Highway Star vient trop rapidement clore ce DVD ? Deux mots, ceux que Gillan déclare au public "Superbe ! Fantastique !" 

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23 décembre 2006 6 23 /12 /décembre /2006 21:42
DEAD IN A SILENT ROOM (1967)
Par Jay Bennett
Série noire n°1118
 
Je vous préviens : je m’apprête à rédiger la chronique la plus inutile de ce blog (les mauvaises langues me diront que c’est déjà fait mais je leur demande de me croire !).
 
On se souvient que j’avais déjà fait un petit billet fort enthousiaste sur "Chantons en choeurs" de James Hadley Chase. Le bouquin n’était plus disponible certes, mais l’auteur est toujours publié.
 
Aujourd’hui je vais vous parler d’un polar nul par un auteur dont on ne sait rien (est-ce un mal ?). Je lance ici un appel aux érudits qui aurait quelques notes biographiques sur un Jay Bennett qui ne soit pas une rock star américaine.
 
L’intrigue est nulle, on s’intéresse avec peine aux personnages sans relief et sans grand intérêt. Le héros est un dur au grand coeur qui a été viré de la police à cause d’une sombre histoire qui s’est retournée bien entendu à son désavantage. Les dialogues sont eux carrément consternants. Et pourtant du dialogue, il y a en a au kilomètre ! On dirait une pièce de théâtre. Du genre, je cite : 
 
-         « Vous ne comprendriez pas »
-         « Peut-être que si »
-         « certainement pas »
Ou, un peu plus loin :
-         « Bonne Chance »
-         « Merci »
 
 
Marcel Duhamel, directeur de la collection Série Noire, pourtant bien inspiré généralement (Chandler, Goodis, Hammett, Chase...) a fait une mauvaise pioche en faisant traduire et publier cette grosse daube.
 
La fin est sans surprise : nulle également avec un dénouement façon Sherlock Holmes mais équipé de la cervelle d’une dinde.
 
Ben alors, pourquoi j’en parle ??? C’est justement la question que je me pose.
Je vous l'accorde,on n'est pas tout à fait dans l'esprit de Noël (bien qu'ayant fait un effort sur la dinde !).
 
Et je n'ai même pas une belle édition américaine avec pin-up à vous proposer.

 

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