Film français d'Alain Corneau
Avec Daniel Auteuil, Monica Bellucci, Jacques Dutronc, Michel Blanc...
Sorti le 24 octobre 2007
Voilà un film qui se présentait bien.
Ce blog, créé en octobre 2006, a pour mission de partager nos passions en musique, cinéma, bouquins et plein d'autres choses encore.
De Nantes à Brest, puisque ce sont les villes qui bornent notre éloignement géographique, nous utilisons le blog comme canal de nos coups de coeur !
Ce site est bien sûr ouvert à la famille, aux amis et à tous ceux qui passent pas là. N'hésitez pas à réagir aux articles en y mettant vos propres commentaires.
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Film français d'Alain Corneau
Avec Daniel Auteuil, Monica Bellucci, Jacques Dutronc, Michel Blanc...
Sorti le 24 octobre 2007
Voilà un film qui se présentait bien.
Hé voui ! Un an déjà que ce blog est ouvert.
C'est encore un tout jeune blog et pourtant il nous semble qu'une année c'est déjà un cap.
L'occasion de faire un petit bilan.
D'abord beaucoup de plaisir à parler de notre actualité "culturelle". Cinéma, musique, concerts... Avec maintenant cette arrière pensée qui peut nous venir parfois : qu'est ce que je vais en dire sur le blog !
153 articles publiés en un an. N'ayant aucune statistique dans ce domaine, je ne sais pas trop si c'est beaucoup ou peu (enfin j'ai quand même idée que c'est pas si mal..) Ca nous fait pas loin de 3 articles par semaine ! (aparté de Cécile avant de partir se cacher : "un article chacun par semaine, quoi" ).
Nos domaines de prédilection : Le cinéma et les disques. 53 articles dans ces deux rubriques.
Un visiteur devenu rédacteur Jean-François, qui ne pouvant plus se contenter de mettre des commentaires, s'est mis aux chroniques enrichissant la palette des points de vue.
Un visiteur très assidu : Migwell (un "sociétaire" pour reprendre son expression). Toujours un petit mot gentil.
Notre but n'est pas de faire du chiffre (ça se saurait et nous aurions alors trouvé un sujet plus vendeur) mais... jetons un petit coup d'oeil sur les stats :
31 419 pages vues au total
6 759 visiteurs uniques
Journée record : 16/01/07 (235 pages vues)
Mois record : 01/07 (4 307 pages vues)
Nous comptons aussi 9 abonnés qui s'affichent lorsque nous finalisons les articles...
Les fameux "commentaires" qui témoignent de l'intérêt que vous portez à nos articles et encouragent les rédacteurs à continuer leur travail.
Merci à vous qui passez sur ce blog donc et nous espérons vous retrouver l'année prochaine pour le second anniversaire du Canal de Nantes à Brest.
Film américain de Paul Greengrass
Avec Matt Damon, Julia Stiles, Joan Allen
Sorti le 12 septembre 2007
Depuis plusieurs décennies déjà, l'industrie du cinéma nous abreuve de suites plus ou moins approximatives de succès parfois inattendus, la grande tendance étant à la trilogie, de préférence annoncée dès la sortie du deuxième volet, pour assurer le coup, juste au cas où....
Certains font date et référence : StarWars, Indiana Jones (dont le quatrième opus est enfin en tournage à Hawaï).
D'autres au contraire sont très discutables : Les Visiteurs, American Pie, Basic Instinct, Pirates des Caraïbes, voire même Matrix.
Point de tout cela ici. Etonnant penserez-vous, mais les trois films de cette trilogie vont crescendo. Le premier volet (La Mémoire dans la peau - The Bourne Identity) sorti en 2002 est, au mieux, un honnête film d'espionnage/action dans lequel un Matt Damon un peu empoté tout de même est juste crédible. La mise en scène est moyenne, l'ensemble a le look un peu daté ou désuet de la fin des années 80 / début 90, un peu dans l'esprit est-allemand. J'ai vraiment eu l'impression de regarder un film bien antérieur à 2002.
Bref, le bon Jason Bourne, à l'instar d'un XIII, ne se souvient de rien, mais il est manifestement trempé dans des trucs bien gravos. Il est traqué pendant une bonne heure et demie et en chie des ronds de chapeau, avant une "happy-end" bien à l'américaine, mais qui laisse quand même des questions en suspend sur l'histoire du personnage. Tout aurait pu s'arrêter là, sans que ça n'émeuve grand monde. Evidemment, le spectateur ne connait rien à l'intrigue non plus et découvre la vérité en même temps que le héros. Recette bien connue pour faire tenir le soufflé...
Personnellement, je suis complètement passé à travers le deuxième volet sorti en 2004. Mais comme je suis un "E-mule" d'Internet (wow, cette vanne va encore me coûter un paquet en droits d'auteur...), j'au pu découvrir La Mort dans la peau (The Bourne Supremacy) avant d'aller voir le dernier épisode au ciné.
Et là, surprise : on change totalement d'échelle. Moyens visiblement plus importants, réalisation soignée, dynamique (ce n'est plus le même réalisateur non plus...). L'ensemble est captivant, l'action est menée tambour battant, j'ai vraiment été tenu en haleine par l'histoire, enrichie au passage par rapport au premier film. Entre temps, j'ai trouvé que Matt Damon avait "progressé", il fait un peu moins "jeune premier" un peu tendre...
Au final, même s'il est construit dans la perspective évidente du troisième volet, La Mort dans la peau (The Bourne Supremacy) reste très largement supérieur au premier opus. En tout cas, son visionnage est quasiment indispensable avant de voir La Vengeance dans la peau (The Bourne Ultimatum).
La Vengeance dans la peau (The Bourne Ultimatum) clôture donc le cycle. Ceux qui l'ont vu sauront comme moi qu'on ne devrait pas voir un quatrième épisode pointer le bout de son nez, ou alors pas avant 2020... Ici, les ingrédients du deuxième sont réutilisés à des dosages variables, mais avec bonheur. L'action est vraiment trépidante, le suspens haletant, le rythme effréné. Beaucoup de scènes sont filmées en caméra très mobile (sur l'épaule?) pour renforcer encore la rapidité de l'action. Peut-être trop parfois, car cela se fait au détriment de la lisibilité de l'image. Ca peut devenir un peu fatiguant, mais voilà bien le seul petit bémol que j'introduirais à ma prose. Par ailleurs, la bande son (genre "carton" pour djeunz) colle parfaitement à l'action. Une vraie réussite donc, une petite (bonne) surprise aussi.
Jean-François
Film franco-libanais de Nadine Libaki
Avec Nadine Libaki, Yasmine Elmasri, Sihame Haddad
Sortie le 15 août 2007
Tout d’abord, cette affiche. A mon goût, la plus belle de l’année (en 2, sans trop me concerter, je mettrais volontiers celle de "Un Secret", avec le dos nu de Cécile de France). Si une affiche doit à la fois attirer de spectateur sans le tromper sur la marchandise, l’objectif est magnifiquement atteint.
Drame de Claude Miller, avec Cécile de France, Patrick Bruel, Ludivine Sagnier, Julie Depardieu, sorti le 03 octobre 2007
Dans la France des années cinquante, François est un jeune garçon chétif et bien mal à l’aise. Fils unique, il s’invente un frère imaginaire, sportif et courageux, comme son père (P. Bruel) dont le regard chargé de déception l’accable chaque jour. Adolescent, François apprendra de la bouche de Louise – une amie de la famille – l’histoire de sa famille, dévoilant ainsi le Secret qui lui permettra de se construire.
Un film grave, beau et émouvant ; surprenant aussi lorsque l’on navigue entre les années 80 (filmées en noir et blanc), les années 50 (en couleur) et la période de l’occupation. J’ai aimé la façon dont Miller présente la montée du fascisme, dans l’insouciante France du Front Populaire, la qualité de la photographie, l’œil du réalisateur.
J’ai moins aimé la narration, ça me rappelle les films sur la vie de Pagnol et c’est pour moi synonyme d’ennui… j’ai trouvé Miller un peu superficiel par moment, survolant un peu la psychologie des personnages : j’aurais aimé mieux les connaître, en savoir plus, mieux cerner leurs réactions, peut-être limiter les retours aux années 1980 (qui finalement n’apportent pas grand-chose) pour se concentrer sur la période des années 40 ?
Quoi qu’il en soit, le scénario et le talent de Miller en font un film touchant, j’ai trouvé Ludivine Sagnier bien moins médiocre que d’habitude, Cécile de France, Patrick Bruel et Julie Depardieu convaincants. A conseiller sans hésiter.
Film de Juan Carlos Fresnasdillo
Avec Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Renner
Sorti le 19 septembre 2007
Interdit au – 12 ans.
Film américain de D.J. Curaso (quel nom !)
Avec Shia LaBeouf (re quel nom), Carrie-Ann Moss (la jolie maman un peu fatiguée) David Morse (le voisin bizarre), Cathy Immordino (la voisine pulpeuse)
Sorti le 22 août 2007
Film français d'Eric Guirado
avec Nicolas Cazalé, Clothilde Hesme, Daniel Duval, Jeanne Goupil, Paul Crauchet.
Sorti le 15 août 2007
La fille coupée en deux
Film français de Claude Chabrol
Avec Ludivine Sagnier, François Berléand, Mathilda May, Benoît Magimel...
Sortie le 8 août 2007
Voici donc un film en demie-teinte. A voir surtout pour les acteurs.
François Berléand : on dirait Pete Towshend, non ?
Mathilda May : la quarantaine pleine de charme
Boulevard de la Mort - film américain de Quentin Tarantino - 2007, avec Kurt Russell, Rose McGowan, Zoe Bell, ...
« Un Tarantino, c’est pas comme une boîte de chocolat, on sait toujours sur quoi on va tomber »
F. Gump – Philosophe américain
Quelques standards soul des années 60, des actrices au charme et au tempérament forgés, de longs dialogues et des clins d’œil au cinéma de genre et aux séries B, telle est l’invariable recette qu’utilise Tarantino pour chacun de ses films.
Partant de ce postulat, soit on aime, soit on déteste, en ce qui me concerne : j’aime… enfin, d’habitude…
Mais abordons le synopsis : des jeunes filles partent en week-end en voiture, elles s’arrêtent dans les bars et font la connaissance de Stuntman Mike : cascadeur recyclé et has been, ancienne doublure d’acteurs de séries B. Sous des abords sympathiques, Mike se révèle rapidement comme étant un tantinet dérangé…
Bon, qu’en penser ? D’abord ce que j’ai aimé : la prestation de Kurt Russell en cascadeur balafré, il campe le rôle à la perfection ; puis la musique, Mink Deville, Jack Nitzsche, T Rex, Eddie Floyd … simplement excellente ; le charme des actrices – à
Et puis… il y a le reste, ce que j’ai moins aimé : les dialogues tout d’abord, pourtant Tarantino est une référence en la matière, c'est l’art de la rhétorique ou comment rendre passionnant un débat sur le nom français du « quarter pounder with cheese » (dans Pulp Fiction, rappelez-vous) ; là c’est tout mou : les filles parlent de truc de filles pendant des heures et c’est lassant à mourir, d’autant plus que la VF - plus que limite - transforme l’argot américain en un jargon complètement ringard mâtiné de quelques expressions hyper tendance pour paraître plus djeunz ! Bref, ces passages là m’ont paru longs et barbants…
Le jeu des actrices également, parfois pataud, très hétérogène en fait : du très bon et du… moyen.
Bon au final, ce film n’est pas aussi réussi qu’un Jacky Brown ou qu’un Pulp Fiction, la réalisation et le jeu de Russell sauvent la mise, le talent de Tarantino permet d’assurer le minimum syndical mais sincèrement j’en attendais un peu plus en achetant mon ticket.