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Ce blog, créé en octobre 2006, a pour mission de partager nos passions en musique,  cinéma, bouquins et plein d'autres choses encore.

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dossier Beatles

 

 

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 12:57

 

SOYEZ SYMPA, REMBOBINEZ (Be kind, Rewind)

Film de Michel Gondry

Avec Jack Black, Mos Def, Danny Glover.

Sorti le 5 mars 2008

 

Jerry (Jack Black) fréquente un vidéo club de banlieue en fin de course, qui en est encore aux cassettes VHS, c’est dire. La spécialité de la maison consiste à clamer haut et fort que le pianiste de jazz Fats Waller y est né.  Un soir, lors d’un sabotage raté dans une usine électrique, Jack va devenir magnétique, effaçant ainsi le contenu des cassettes. L’idée (bien saugrenue) lui vient alors, pour satisfaire les clients, de tourner lui-même des « remakes » des films effacés.

Voilà un synopsis totalement jubilatoire et improbable.  Jack Black est particulièrement convaincant et fidèle à lui-même : Déjanté, farfelu, avec toujours une lueur de folie dans le regard.  Un tournage avec des bouts de chandelles, du carton pâtes et divers objets de récup, ça rappelle assez le Ed Wood de Tim Burton. Mais Ed Wood faisait de « vrais » films, diffusés au cinéma, avec tout de même quelques pauvres moyens. Notre Jerry lui, se contente de lire le résumé sur la jaquette et de filmer au  caméscope sans aucune notion de montage, avec pour décors et accessoires tout ce qui lui tombe sous la main. Ce procédé est pompeusement baptisé « suédé ».

Cependant, malgré une fin digne des meilleurs Frank Capra d’avant guerre, je n’ai pas été totalement convaincu par le film, sans trop savoir pourquoi. Pourtant, que de scènes hilarantes, en particulier les fameux tournages où l’ingéniosité et la détermination des personnages déclenchent inévitablement quelques bons fous-rires. C’est déjà beaucoup mais insuffisant pour faire un chef-d’œuvre.

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6 février 2008 3 06 /02 /février /2008 11:48
LIVE !
Film américain de Bill Guttentag
Avec Eva Mendes, David Krumholtz, Andre Braugher
Sorti le 23 Janvier
 
Ce qui aurait pu être une vraie dénonciation de la télé-poubelle, verse dans la complaisance et le sentimentalisme à la fin. C'est vraiment regrettable. La conclusion du film est donc : tout est permis pour faire de l'audience...
Je n'ai pas aimé non plus la réalisation, ni les plans gratuits et très travaillés sur la plastique d'Eva Mendes qui joue au top modèle pendant tout le film... Juste un petit clin d'oeil sympa à Paul Michael Glaser (Starsky) que l'on voit dans deux scènes, pour un peu on aurait bien vu la Ford Torino rouge sur le parking!
Jean-François
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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 14:18
NO COUNTRY FOR OLD MAN – Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme
Film américain de Joel et Ethan Coen
Avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem, Josh Brolin
Sorti le 23 janvier 2008
 
Quelque part dans un paysage désertique du Texas, un type se balade avec une grosse bonbonne (à oxygène ?) reliée à une sorte de pistolet haute pression. Tout en douceur, mais froidement, il exécute sa victime.
 
Toujours dans ce territoire désolé, un type, en pleine partie de chasse, se retrouve face à un troupeau de… 4x4 avec des cadavres un peu partout. Ca sent le règlement de comptes à OK Corral.
 
Un flic, un peu usé, un peu désabusé, (un rôle qui, en d’autres temps, aurait parfaitement convenu à Robert Mitchum mais brillamment tenu ici par Tommy Lee Jones) va bien devoir s’y coller puisque c’est sur ton territoire…
 
Voilà le décor et les personnages en place pour une implacable course poursuite.
Disons le tout net, nous sommes sortis emballés de la projection. Les frères Coen signent ici un thriller jubilatoire et palpitant. Le suspense est  maintenu de bout en bout, ce qui est une belle performance pour un film d’un peu plus de 2 heures. L’angoisse monte crescendo, les réalisateurs jouant avec nos nerfs mais aussi s'amusant à nous surprendre.
 
Pour couronner le tout, les acteurs servent le film par un jeu réellement convaincant. Tommy Lee Jones est parfait dans le rôle du vieux flic, John Brolin joue le chasseur rusé et déterminé avec toute la rudesse nécessaire (il était l’inspecteur Trupo dans « American Gangster » mais nous ne l’avons pas reconnu). Enfin, Javier Bardem, en psychopathe sadique, fout vraiment les jetons.
 
No country For Old Man est de loin le meilleur film que nous ayons vu ces 3 derniers mois. Dans mon palmarès des frères Cohen je le classe entre « Fargo » et « O’Brother ».
 

PS : Qui peut m’expliquer pourquoi on a cru bon d’associer la traduction française du titre au titre original ?

Le psychopathe et son gros fusil à pompe

Le chasseur rusé et son petit pistolet

Le vieux shériff et son chapeau

Et le désert...

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 16:19
 LES FEMMES DE SES REVES
Titre original : The Heartbreak Kid
Film américain de Peter et Bobby Farrely
Avec Ben Stiller, Michelle Monoghan, Malin Akerman…
Sorti le 28 Novembre 2007
 
Amis de la franche rigolade, bonjour.
Revoici les frères Farrelly dans leur nouvelle comédie avec Ben Stiller dans le rôle principal.
 
Un célibataire endurci, encouragé par son entourage, décide de franchir le pas en épousant Lila une jolie blonde sympa. La lune de miel ne se passe pas tout à fait comme prévu…
 
Inutile de dévoiler l’histoire, même si pour une comédie ce n’est pas trop gênant. Non, ce qui est pénible, c’est de s’entendre raconter les meilleurs gags du film par un ami qui s’étouffe de rire rien qu’en les évoquant (j’avoue qu’il m’est arrivé d’être cet ami…)
 
Je n’avais rien vu des Farrelly depuis « Mary A Tous Prix ». Pour notre plus grand plaisir la recette est la même : Une succession de gags plus ou moins loufoques. Ici, on navigue entre Mel Brooks, l’humour ZAZ (Zucker, Abraham, Zucker, les réalisateurs des séries « Y a-t-il un pilote / un flic… ») mais aussi des comédies romantiques plus conformistes. C’est d’ailleurs ce qui surprend. Alors que l’on enchaine quelques scènes à l’humour sympathique et bon enfant, voilà qu’arrive un gag bien lourd qui vient secouer nos zygomatiques.
 
Et puis, il y a Ben Stiller ! Aussi bon que dans « Mon Beau-père et moi », il joue à merveille ce jeune marié dans des situations particulièrement rocambolesques.
 
Les seconds rôles ne sont pas en reste, que ce soit les deux partenaires féminins, Michelle Monoghan (la brune) Malin Akerman (la blonde) que masculins (le brave cousin, le père pervers joué par Jerry Stiller, le père de Ben à la ville comme à la scène, ou encore Tito, le mexicain combinard)
 
La première partie du film est certainement la plus drôle mais l’ensemble reste tout de même d’un très bon niveau. « Les femmes de ses rêves » est sans doute l’une des meilleures comédies de cette année 2007, finalement pauvre dans ce registre (je note sur ce blog « Le Come Back » avec Hugh Grant et « Molière » avec Romain Duris et Fabrice Luchini).
 

Un conseil : restez bien calés dans vos fauteuils jusqu’à la fin du générique : l’une des scènes les plus outrées du film y est cachée.

Eddy, à la table des célibataires...

 

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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 11:55

Film policier américain de James Gray avec Joaquin Phoenix, Mark Wahlberg, Robert Duvall, sorti 28 novembre 2007.

Et de trois ! Après Les promesses de l’ombre et American Gangster, une nouvelle incursion dans l’univers de la mafia et du trafic de drogue. J’ai déjà dit que j’aimais ça, les films de mafia, d’autant que là, l’histoire est assez originale : Bobby (Joaquin Phoenix) est gérant du plus grand night club de Brooklyn, son frère Joseph vient d’être promu à la tête de la brigade des stups… on imagine la suite… 

Bobby n’est pas a proprement parlé dans le Milieu, mais la mafia russe – propriétaire du club – se sert du site pour liquider les doses, fatalement, une guerre entre les deux frères s’engage. 

Sur le papier, le film avait tout pour plaire, du scénario au casting, dans les faits c’est un peu plus laborieux : Joaquin Phoenix n’est pas aussi percutant qu’à son habitude et l’histoire prend des virages scabreux et des rebondissements parfois improbables… Je ne veux pas trop en dire mais un film de mafia qui tourne à la leçon de morale et de patriotisme, ça casse un peu l’ambiance, et c’est bien dommage… 

Des trois films suscités, La nuit nous appartient est celui que j’ai le moins aimé. Ça n’est pas un mauvais film, loin de là, mais est loin du niveau d’un American Gangster…

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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 20:47
 

De Laurent De Bartillat
Avec Sylvie Testud , Jean-Pierre Marielle , James thierree

Premier film du photographe et documentariste Laurent de Bartillat, Ce que mes yeux ont vu contient deux films en un: une quête artistique et le portrait d'une femme d'aujourd'hui. Deux sujets qui peinent à coexister.

Une étudiante en histoire de l'art, Lucie, est fascinée par un personnage vu de dos sur une toile de Watteau. La femme mène une enquête sur le mystère d'une femme que l’on voit de dos dans toutes les œuvres de Watteau. Passionnée par cette recherche, elle est prête a tout pour avancer. C’est aussi une jeune femme avec les soucis de la vie quotidienne. Elle rencontre Vincent, muet de naissance, qui va l’aider dans ses recherches. Elle va donc se plonger dans une intrigue commencée il y a 2 siècles.

Les acteurs sont très justes. Sylvie Testud est émouvante. Jean pierre Marielle est un brillant professeur d’histoire de l’art dont l’on voit la faille se découvrir au fur à mesure que le film se déroule. Quant à James Thierree, il excelle dans son rôle de sourd-muet.

Ce que j’ai apprécié dans ce film : d’abord l’histoire et l’intrigue dans le milieu de l’art. Il est vrai que ce milieu m’a toujours intéressé. J’ai aussi beaucoup aimé le travail de recherche qu’il y a eu derrière ce film

Nous avons eu de la chance car à Lesneven, le réalisateur était présent parmi nous.

Donc un film que je conseille aux personnes qui ont apprécié Da Vinci Code ou la jeune fille à la perle.

Sophie

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 11:46

Film policier de Ridley Scott (2007) avec Russell Crowe, Denzel Washington. 

 

Harlem dans les années 70, trafiquants de drogue et flics corrompus font la loi. A la mort de son patron, un gangster de la « vieille école » , Franck Lucas (D. Washington) décide de mettre le grappin sur Harlem et d’en maîtriser le trafic d’héroïne, en imposant ses propres règles et en établissant un nouveau mode d’import particulièrement ingénieux… Dans le même temps, un des rares flics honnêtes de la ville (R. Crowe) met sur pied une équipe d’incorruptibles pour démanteler les réseaux et faire tomber les caïds. Entre la proie et le prédateur, la chasse est ouverte.

 

 

Ce film avait tout pour me plaire, et autant le dire de suite : je n’ai pas été déçu ! En premier lieu, ça se passe à New York, pas en Californie pour une fois… Pas de plage ni de gros bras bodybuildés mais l’esthétique et l’élégance du New York de l’époque, tel qu’on le retrouve dans les films de Scorcese. Le choix de la musique aussi est bien senti, souvent soul, parfois funk, à la Tarantino ; Ridley Scott reprend d’ailleurs le tube Across 110th street de Bobby Womack, entendu sur la BO de Jacky Brown. L’intrigue est rondement menée également, les 2h37 que durent le film défilent à toute vitesse, je n’ai trouvé aucun temps mort, à aucun moment !

 

 

A y réfléchir, il doit s’agir du meilleur film que j’ai pu voir depuis un bon moment, sorte de fusion entre l’intrigue d’un Usual Suspect et l’esthétique des films de blackspotation à la Shaft. Je vous le recommande chaudement !

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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 15:19

Thriller de David Cronenberg, avec Viggo Mortensen, Naomi Watts, Vincent Cassel, Armin Mueller-Stahl, interdit aux moins de 12 ans.

Sortie le 7 novembre 2007

Anna est sage-femme à Londres. Un soir de décembre une adolescente est conduite en urgence à l’hôpital pour accoucher : elle est russe, inconsciente, droguée et décède pendant l’intervention, après avoir mis au monde une petite fille. Dans les affaires de la jeune fille, Anna retrouve un journal intime qu’elle souhaite utiliser pour retrouver la famille du bébé. Mais rapidement, son enquête la conduira dans le milieu de la mafia russe…

Film de mafia, donc, avec des parrains, de la prostitution, du luxe, des hommes de main frappadingues, des gorges tranchées à l’arme blanche, de la vengeance et un code d’honneur ; dirigé par Cronenberg, l’ensemble fait mouche, et comme souvent chez ce réalisateur, on peut trouver plusieurs niveaux d’interprétation : le thriller en lui-même est mené tambour battant, pas de temps morts du début à la fin et une réalisation soignée. Le spectateur attentif pourra également s’interroger sur la « morale » et le sens qu’a voulu donner Cronenberg à son film, sur l’humanité de ses personnages, réfléchir à la symbolique cachée dans chacun des plans.

Esthétiquement réussi, scénario à la hauteur, et quatuor d’acteurs convaincant : Naomi Watts conserve la même candeur que dans Mulholland Drive, elle est entraînée dans une situation qu’elle ne maîtrise pas et semble fragile comme une brindille. A l’inverse, Viggo Mortensen parait fort comme un chêne et ignorant toute pitié, parfait en homme de main, froid comme un serpent. Vincent Cassel en riche héritier alcoolo et pathétique, fils d’Armin Mueller-Stahl qui campe à merveille le rôle du chef de famille, véritable Parrain, sorte de Corleone au pays des Soviets.

Précisons que la mention "interdit aux moins de 12 ans" n'est pas usurpée...

 

 

 

 

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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 16:02

 Film anglais de Richard Lester (1965)
Avec les Beatles, Leo McKern, Eleonor Bron
Sortie officielle en DVD le 5 novembre 2007

C’était les années 70 à la MPT de Kerfeunteun à Quimper. Ce soir là, nous étions rassemblés pour la projection en 16mm du film Help ! Grandiose, à une époque ou les images de nos idoles étaient bien rares sur les écrans de l’ORTF. Hé oui, ça fait un peu préhistorique mon histoire. C’est là que l’on mesure la patine du temps.
 
Grâce à l’heureuse initiative des responsables de la MJC nous allions voir nos chers Beatles évoluer en images. Autant dire que nous avions autant l’œil critique sur cette affaire qu’un bon toutou qui revoit son maître après une journée de travail. Nous remuions la queue (au figuré s’entend) dès le générique de début. Au terme de ces 3 heures de films, le double de sa durée, compte-tenu du fait que la pellicule n’arrêtait pas de sauter, nous étions tous en extase. Un gros pétard n’aurait pas fait mieux.
 
Revoilà donc Help ! en DVD. Son et image remasterisés. C’est avec la même frénésie que je me précipitai à Dialogues Musiques car Yvon m’avait bien sûr mis de côté un exemplaire. Ou plus précisément 2 exemplaires, au choix : l’édition de luxe et l’édition simple. Bon, pour des raisons purement économiques, je lâchai à contrecœur l’édition de luxe pourtant bien luxueuse : un bon très gros coffret avec plein de jolies choses dedans. Tentant. Très tentant. Mais bon, très cher aussi. Et puis, question images, le coffret de luxe n’offrait rien de plus. Disque 1, le film. Disque 2, les bonus.
 
Alors le film.
L’intrigue : Une secte veut récupérer une grosse bague que porte Ringo, indispensable au sacrifice rituel. Ben voilà, tout est dit. Tout le reste est prétexte à voir nos 4 héros dans diverses situations aussi invraisemblables les unes que les autres. Les Beatles au ski en Autriche, les Beatles au Bahamas, les Beatles en studio, les Beatles dans leur appartement, les Beatles… bref, la liste est longue. Et toujours derrière eux la secte usant de tous les subterfuges pour récupérer « the ring ».
 
Je vais être honnête : c’est mignon mais niveau cinéma… comment dire… c’est plus que léger. Ca tient très moyennement la route, voire pas du tout. Bien sûr il y a quelques gags plutôt bienvenus, dignes tout de même des Monty Python. Le fait par exemple d’introduire un entracte de quelques secondes à la moitié du film, d’annoncer la seconde partie qui ne durera elle même que quelques autres secondes, c’est une belle trouvaille. Je rappelle que nous sommes en 1965. Il y a plein de moments sympas comme ça mais qui ne suffisent pas à sauver le film.
 
Niveau musique c’est autre chose : c’est du costaud. Les Beatles sont à un moment charnière de leur carrière. Il y a encore l’enthousiasme naïf des débuts mais le travail est plus développé tant sur la composition elle même que sur les arrangements et surtout les harmonies.
 
Les bonus.
On est souvent déçu par les bonus. On s’attend à de l’indispensable, à des révélations et puis non, c’est souvent chiant à mourir, c’est gorgé de témoignages de personnages prêts à verser la petite larme et surtout à dire que ce fut un tournage fantastique, que les garçons étaient charmants même s’ils passaient leur temps à fumer de l’herbe. Bien. Mais encore ? Un autre chapitre nous dit tout de la restauration : on s’en fout royalement. S’en suivent les différentes bandes annonces dont une espagnole. Sympa mais pour collectionneurs seulement.
 
Help ! nous rappelle que les Beatles étaient avant tout des musiciens. Ne retenons que cela !
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1 novembre 2007 4 01 /11 /novembre /2007 21:24

Film français d'Ariel Zeitoun
avec Vincent Elbaz, Gilles Lellouche, Clémence Poésy...
Sorti le 31 octobre 2007

Gros moyens pour ce film, réalisateur connu, distribution riche. Les ingrédients sont là, mais la mayonnaise ne prend pas du tout. Je dois dire qu'on flotte, ou qu'on dérive plutôt durant une heure. Mais de quoi peut-il bien s'agir ? Fiction ? Réalité ? Il faut préciser que je n'avais pas vraiment anticipé et le choix s'est fait un peu en dernière minute, surtout en fonction de l'heure de la séance...
C'est donc après une bonne heure de film qu'on découvre qu'en fait on nous raconte une histoire "très inspirée" du célèbre gang des postiches qui écumait Paris à l'orée des années 80.
Le début de l'histoire se situe donc à Belleville, vraisemblablement à la fin des années 60, début des années 70. Seulement voilà, l'ambiance est on ne peut plus mal rendue... OK, nos compères roulent en 404 Break (volée), mais on voit des 106 et autres Scénic en arrière plan... pas sérieux tout ça ! Du coup, on s'y perd... C'est un peu comme si le nécessaire travail documentaire portant sur la première partie de l'histoire du gang n'avait pas été fait ou n'avait pas abouti faute d'éléments tangibles...
La seconde moitié du film, quand on sait qu'il s'agit des postiches, est plus cohérente, en tout cas au niveau de l'histoire subitement très liée à l'actualité dont on nous ressort des images d'archives des journaux télé de l'époque (Noël Mamère, Christine Ockrent, Jean Offredo....).
En ce qui concerne l'ambiance et les décors des années 80, c'est à peine mieux et ça manque cruellement de véracité. J'en veux pour preuve une Renault 14 immatriculée YC 75 (immatriculation datant de la fin des années 60), ou encore une Simca 1100 cotoyant un J9 fourgon de Police... Ceci dit, les amateurs de Citroën ne seront pas déçus : DS, Type H Police, CX Prestige (celle d'amis, qui s'est d'ailleurs bien fait amocher une portière par le délicat Vincent Elbaz pendant le tournage...), et même SM et DS cabriolet !
De plus, le réalisateur est tout de même à la limite de la complaisance : truands au grand coeur (pas de braquage le mercredi à cause des enfants...), flics limite ripoux aux méthodes discutables, c'est un peu match nuls entre les deux parties.
Bilan : tout le monde est pourri... un peu comme ce film très hétérogène. Un beau ratage. Le sujet aurait certainement mérité un meilleur traitement.
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