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Ce blog, créé en octobre 2006, a pour mission de partager nos passions en musique,  cinéma, bouquins et plein d'autres choses encore.

De Nantes à Brest, puisque ce sont les villes qui bornent notre éloignement géographique, nous utilisons le blog comme canal de nos coups de coeur !

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14 juillet 2007 6 14 /07 /juillet /2007 19:02
DIALOGUE AVEC MON JARDINIER
Film français de Jean Becker
Avec Jean-Pierre Daroussin, Daniel Auteuil, Fanny Cottençon, Elodie Navarre
Sorti le 6 juin 2007
 
Braves gens bien pensants, qui aimez le cinéma bien comme il faut, ce film est pour vous ! Une belle histoire toute bête mais tellement belle et tellement vraie, de l’amitié grosse comme ça, des bons sentiments comme ça fait chaud au cœur. Le tout servi par un duo d’acteurs parfaits : Jean-Pierre Darroussin et Daniel Auteuil.
 
Et d’ailleurs, le bon public ne s’y est pas trompé en remplissant les salles bien comme il faut.
 
« Mais alors, Philippe, qu’est ce qui ne va pas ? » Me demandez-vous ? Mais si, je vous entend bien…
 
Ok pour la belle histoire, Ok pour les bons sentiments, OK, Darroussin est irrésistible (Auteuil beaucoup moins, surtout quand il prend des poses « inspirées » pour jouer le blues au piano et poser son pinceau sur la toile), Jean Becker est efficace à la fois au scénario et à la réalisation. Mais bon, ça m’use un peu ces films qui sentent le sépia et les bonnes vieilles valeurs d’autrefois. J’avais bien aimé dans le même genre « les Enfants du Marais » par le même réalisateur, ou encore « Les Choristes »… "Dialogue avec mon jardinier" est de cette trempe et faut vraiment être de mauvaise foi pour déclarer être complètement hermétique à certains dialogues et certaines scènes parfaitement réussies dans leur genre. En fait, à force, ça commence à me gaver un peu ce cinéma à la papa.
 
Ah si, tout de même, Elodie Navarre, nue dans le jardin, c’est quand même la plus belle plante et pourtant sans doute la seule à ne pas avoir été arrosée par le jardinier.
 
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14 juillet 2007 6 14 /07 /juillet /2007 18:56
LA FAILLE (Fracture)
Film américain de Gregory Hoblit
Avec Anthony Hopkins, Ryan Gosling…
Sortie en France le 9 mai 2007
 
Un homme machiavélique (Anthony Hopkins) tue sa femme infidèle et s’arrange pour y mêler l’amant, policier. Mais le jeune procureur chargé de l’enquête (Ryan Gosling) est lui aussi très malin et les deux esprits s’affrontent.
 
On a nettement l’impression en sortant de la séance d’avoir vu une sorte de best-of des films de suspense de ces 20 dernières années avec une nette dominance du « Seigneur des Agneaux »(1). Anthony Hopkins prouve une énième fois qu’il excelle dans le rôle du méchant très intelligent et manipulateur. Son rôle est en effet très proche du film précité.
 
Ni enthousiasmant, ni déplaisant, la Faille est le type même du film du dimanche soir.
(1) en fait le "Silence des Agneaux". Merci Benoît.
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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 19:21
To Catch A Thief (La Main au Collet)
Alfred Hitchcock – 1956
Avec Cary Grant et Grace Kelly
 
L’histoire : Panique sur la riviera : les coffrets à bijoux des riches héritières sont pillés toutes les nuits. Ces vols portent l’empreinte de John Roby (Cary Grant), ex gentleman cambrioleur, dit « le chat » qui s’est retiré des affaires pour vivre une paisible retraite dans sa villa sur les hauteurs en Provence. Soupçonné et recherché par la police, John Roby va mener lui-même sa propre enquête. Dans la liste des « cambriolables » se trouve Miss Stevens (Jessy Royce Landis) et sa fille Frances (Grace Kelly).
 
Je dois bien avouer qu’il m’aura fallu plusieurs années pour enfin apprécier To Catch A Thief. L’amateur des suspens dont Hitchcock est le grand maître n’y trouve en effet pas tout à fait son compte. Ce n’est pas de ce côté-là qu’il faut chercher son plaisir. Les histoires d’amour sont souvent présentes dans les films d’Hitchcock, même si elles n’occultent pas l’intrigue (Rear Windows, Vertigo, North By Northwest). Ici, l’argument policier passe vite au second plan. En gros, on sent bien que tout le monde s’en fout, à commencer par Cary Grant, plus fluide que jamais pour échapper à la police. Le décor, la Provence en Vistavision (le concurrent du Cinémascope) et en couleur saturée, incite tout ce beau monde à la légèreté et à la bonne humeur. L’amour que le maître du suspense portait à cette région se voit sur l’écran.
 
Il est toujours plaisant de regarder les films anciens en VO (les doublages français nuisant gravement au charme par des voix trop éloignées de celles des acteurs) mais entendre Cary Grant bredouiller en français est simplement jubilatoire (on se souvient aussi de ses répliques en v .f. dans « Elle et Lui » également dans des scènes provençales (Villefranche sur mer).
 
La photographie de ce film est somptueuse. Son responsable, Robert Burks, s’est vu décerner un Oscar à ce titre. Dans ce cadre idyllique folâtrent nos deux héros. Cary Grant, parfait, au charme mûr (il a la cinquantaine) face à Grace Kelly, éblouissante de beauté. C’est simple : elle irradie le film par sa seule présence. Elle est sans doute l’aboutissement de la femme idéale telle que l’a façonnée Hitchcock à travers son œuvre. Ici elle domine Cary Grant par son humour, son audace, sa légèreté et sa grâce, même si le jeu de mot est facile. Chacune des robes qu’elle porte, dessinées par Edith Head, célèbre costumière d’Hollywood, sont éclatantes et leurs coloris sont étudiés pour servir l’action. Le prince Rainier n’a pas dû faire preuve de beaucoup d’imagination pour voir en elle la future princesse de Monaco.  Enfin, il est troublant de la voir pousser son cabriolet à plein régime sur les hauteurs de la principauté, sur cette même route où elle trouvera la mort en 1982.
 

Considéré dans l’histoire du cinéma comme un film mineur, il se place cependant, au niveau visuel, au top de la filmographie d’Hitchcock et restera sans doute son film le plus romantique.

Pour la beauté des images et de l'actrice, voici une série de copie d'écran.

 

 

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8 juin 2007 5 08 /06 /juin /2007 21:44
Titre original : Gengen die Wand
Avec Sibel Kekilli, Birol Ünel
Film allemand et turc de Fatih Akin
Sortie française le 21 juillet 2004.
Sortie DVD en juillet 2005
Ours d’or au festival de Berlin en 2004
Film interdit au moins de 12 ans et déconseillé aux personnes sensibles.
Décidément très friand de cinéma allemand, en VO si possible, c’est vraiment beaucoup mieux, nous poursuivons avec un film bien barré sur le thème alcool, drogue et rock&roll (et du sexe aussi bien sûr !).
Ici donc, un quarantenaire complètement à la ramasse, accidenté de la vie qui va devenir accidenté tout court en pliant sa voiture contre un mur. Même son suicide, il le rate. C’est à l’Hôpital qu’il va rencontrer la jeune Sibell. Turque comme lui, suicidée comme lui, ils sont fait pour s’entendre. Elle lui propose un mariage blanc pour échapper à l’emprise familiale. Mais les vieux démons ont la vie dure et le bonheur n’est pas à leur programme, ce serait trop facile…
Voilà un film qui a du rythme, qui secoue. Birol Ünel impressionne dans ce rôle de toxico incontrôlable, écorché vif. Il n’attend plus rien de la vie et refuse de voir en cette jeune fille un avenir possible. Cette jeune fille, parlons-en. Difficile pour l’actrice de tenir la rampe face à une telle personnalité. Et pourtant, elle fait plus que nous toucher dans la dérive de son personnage. Son jeu se fait tour à tour séducteur, agressif, pitoyable… Une richesse d’émotions parfaitement maîtrisée jusqu’à la métamorphose.
 
Les différents actes du film sont ponctués d’intermèdes musicaux que joue un orchestre en costume, face au Bosphore et à la Basilique Ste Sophie d’Istanbul.
 
Head On est une histoire d’identité et de choc des cultures. Mais c’est avant tout une histoire d’amour violente et passionnée entre deux êtres que leur culture unit autant qu’elle oppose.
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6 juin 2007 3 06 /06 /juin /2007 19:30

Titre original : Das Leben der Anderen
Avec Thomas Thieme, Martina Gedeck, Ulrich Mühe
Film allemand de Florian Henckel von Donnersmarck
Sortie française le 31 janvier 2007.

 
Le cinéma allemand attire notre attention depuis quelques années (de mémoire avec Goodbye Lenin en 2003) avec des films inventifs, non conformistes dans un contexte tourmenté et malgré tout non dénué d'humour.
La vie des autres n'échappe pas à ces critères. L'histoire se passe dans l'Allemagne de l'est (RDA) du début des années 1980, époque où la Stasi est encore un service de renseignements aux méthodes extrêmes pour faire bref. Ici, les victimes sont un réalisateur de théâtre très en vue et sa compagne. Un officier est chargé de les surveiller...
Il faut éviter d'en raconter trop sur l'intrigue d'un film en général et celui-ci en particulier. Nous avons aimé ce film d'abord pour son intrigue digne d'un polar ou d'un film d'espionnage, ce qu'il est après tout, mais avec un regard historique et une profonde réflexion sur la complexité de la nature humaine où sentiments, sens du devoir, de l'honneur, désir de reconnaissance voire de gloire sont des notions difficiles à faire cohabiter dans une époque trouble.
Un faut saluer la force et la maturité du réalisateur qui signe pourtant ici un premier film. Etonnant.
 
Si vous ne l'avez pas encore vu et qu'un ciné club le met à l'affiche, sautez sur l'occasion. Sinon, il faudra attendre l'édition DVD. 
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30 mai 2007 3 30 /05 /mai /2007 12:26

Film britannique de Science fiction,

réalisé par Danny Boyle  avec Chris Evans, Cillian Murphy, Rose Byrne.
sorti le 11 avril 2007.

  

 

 

 

 L’histoire : Le soleil se meurt et l’humanité est menacée. Sept ans après l’échec de la mission Icarus 1, huit astronautes sont envoyés en orbite pour « rallumer » le soleil en y injectant une bombe aux dimensions hors-norme. Après 16 mois de voyage sans encombre, l’équipage capte un signal de détresse : celui d’Icarus 1…

  

On connaît assez bien l’univers (sans jeu de mot) du film de science-fiction, de star-trek à Alien, les équipages de tout bord ont déjà tout essayé : on n’est donc dépaysé en pénétrant dans l’Icarus 2 ; ce qui est plus original, c’est ce héros malgré-lui, interprété par Cillian Murphy, qui subit les actions plus qu’il ne les provoque ; allure androgyne et corps frêle, on est très loin des clichets du genre plus « body-buildés ».

  

La réalisation de Danny Boyle est impeccable, comme d’habitude, de riches idées étoffent un scénario qui manque un peu de relief. Un bon film de genre, qui prend tout son sens au cinéma, et même s’il ne révolutionne pas le film de science-fiction, on ne s’ennuit pas une seconde et on s’attache rapidement à tout ce petit monde. A voir.

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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 20:05

Film américain de David Fincher
avec Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo, Robert Downey Jr...
Sorti le 16 mai 2007

Alors, voilà une très bonne surprise et un film parfaitement construit. On sent très nettement le travail de documentation et de recherche poussés en amont, ainsi que le souci du respect de la réalité des faits.
Les trépidations du début, l'enthousiasme, les énergies non coordonnées des différents enquêteurs qui n'aboutiront pas forcément à une résolution rapide de l'enquête sont très perceptibles. Tout comme la lassitude due au temps qui passe, puis la résignation de certains et l'oubli relatif avant différents soubresauts à l'orée des années 90.

L'ambiance de la fin des 60's - début des 70's est rendue à la perfection, aussi bien dans les décors, les costumes, la bande son et les extérieurs avec de nombreux véhicules d'époque, dont une Golf série 1, version export USA, dans une belle livrée orange "DDE" comme on savait faire à l'époque. A ce propos, on peut faire la comparaison avec un film sorti il y a quelques mois "Hollywood Land" dont l'action se déroulait dans les années 50.
Les acteurs jouent juste, sans trop en faire et sont convainquants.

Un seul (petit) bémol : la durée. Le film fait tout de même plus de 2h30. Cela passe toutefois bien et il n'y a pas de véritable temps morts. Un montage un peu plus court aurait pu, de mon point de vue, aboutir à un résultat plus dynamique. Dans ce champ de navets auquel ressemble ce début d'année, c'est un film à voir quoi qu'il en soit.

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14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 12:25

Film américan de Lee Tamahori
avec Nicolas Cage, Julianne Moore, Jessica Biel
Sorti le 25 avril 2007

Après un "Ghost rider" dans lequel il a atteint le paroxisme du ridicule, Nicolas Cage continue d'alterner le très mauvais et... l'exécrable ! Dans Next, il campe un magicien de seconde zone présentant un show minable à Las Vegas dans un cabaret miteux. Il possède le don de voir 2 minutes de son avenir à compter du moment présent. Il se sert de cela pour jouer au casino et arrondir ses fins de mois. Ceci va lui valoir de se faire embarquer dans une histoire "abracadabrantesque" au cours de laquelle, il va conquérir la femme de sa vie et peut-être sauver le monde... en deux fois quand même ! Un "Brice Willousse" en petite forme fait beaucoup mieux...
Nicolas Cage semble avoir oublié l'excellent Lord of War sorti l'an passé. Ca fait mal retrouver un acteur de cette trempe dans ce genre de navets... peut-être a-t-il besoin de payer ses impôts ou refaire la sellerie (en cuir noir) d'une de ses nombreuses voitures de sport (noires elles aussi)???

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14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 12:19

Film américain de Sam Raimi
Avec Tobey Maguire, Kristen Dunst, James Franco
Sorti le 1er mai 2007

Alors sur le fond : le bien et le mal, la dualité de l'être, le péché et la rédemption... Tout ça traité de manière manichéenne sur fond de drapeau Américain et dégoulinant de bons sentiments... beuark... j'ai frôlé l'écoeurement. Tout cela manque cruellement de nuances.
Et sur la forme : 20 minutes de bluette sans intérêt, 5 minutes d'action, 20 minutes de bluette sans intérêt, 5 minutes d'action, etc... et ça pendant plus de 2 heures. Restent certains effets spéciaux très réussis, particulièrement en ce qui concerne l'homme de sable.
Je relèverais juste un moment drôle (fait à dessein?) quand notre araignée s'essaye au côté obscur et déambule dans les rues de New-York, façon John Travolta dans la Fièvre du Samedi Soir ! Délicieux.
Et ce ne sont pas les acteurs qui sauvent le fim, pas plus que la mise en scène façon bourrin.

En résumé : on est ici à des années-lumière d'un Star Wars qui traite des mêmes thèmes.

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9 avril 2007 1 09 /04 /avril /2007 17:47

film français de Claude Berri
avec Audrey Tautou, Guillaume Canet, Laurent Stocker
Sorti le 21 mars 2007

Comme toujours il y a ceux qui ont lu le livre et les autres. Les premiers trouvent toujours qu'il manque ci, que le réalisateur a oublié ça et sortent un peu frustré de la salle. Ben oui, c'est toujours pareil. Je fais partie des autres et finalement c'est pas plus mal d'arriver vierge devant une oeuvre.

Ici, c'est du solide : du Claude Berri à la réalisation et un casting top of the top.  Le duo Audrey Tautou - Guillaume Canet, inédit, est assez charmant et convaincant. Pour l'histoire on relira la chronique de Cécile sur le livre. Et comme Cécile avec le livre, j'ai passé un moment très agréable à voir ce film généreux, original.  Sympa, quoi !

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