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Ce blog, créé en octobre 2006, a pour mission de partager nos passions en musique,  cinéma, bouquins et plein d'autres choses encore.

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dossier Beatles

 

 

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27 mai 2007 7 27 /05 /mai /2007 13:32

Poèmes et chansons 1965-1999
Traduit de l'anglais par Marina Dick et Jean-Michel Espitallier
Edition bilingue
10/18 - Collection Musiques et Cie (2003)

Pour tous ceux qui, comme moi, ne maitrisent pas parfaitement la langue de Shakespeare - pardon, de McCartney - voici un petit ouvrage très utile qui nous offre un beau florilège de l'oeuvre du compositeur. D'un côté, le texte en v.o., de l'autre la traduction.

Hélas, toute la production n'est pas là. Et il y a de gros manques (comment avoir omis "Let It Be" par exemple ?). Quitte à choisir nous aurions préféré avoir toutes les chansons et moins de poèmes. Mais le livre se veut plus ambitieux et oublier (mais comment ???) le chanteur au profit de l'auteur, comme en atteste la 4ème de couverture :

Blackbird Singing célèbre des retrouvailles et une révélation. Retrouvailles jubilatoires avec des chansons inoubliables : Penny Lane, Yesterday, Hey Jude... Révélation d'un grand poète populaire grâce à ces poèmes inédits au réalisme sensible et tendre où se côtoient le souvenir, la peur et la solitude, l'humour et l'espoir. Avec la passion des mots, Paul McCartney évoque les lieux de sa jeunesse (Liverpool), les êtres aimés et disparus (John Lennon, Ivan Vaughan, sa femme Linda) et ses batailles (Pour que ça change). De ballades élégiaques en cris de révolte, sa poésie se déploie en un chante éblouissant de maîtrise.

"Videz votre esprit, oubliez donc le nom et la célébrité. Lisez et écoutez ces mots limpides - et faites-vous votre propre opinion." Suivons le conseil de son ami Adrian Mitchell et laissons-nous emporter par la musique des mots de Sir Paul".

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25 mai 2007 5 25 /05 /mai /2007 20:04

Alors que les fans de Paulo comptent les jours qui nous séparent de la sortie du nouvel opus (Et ce n’est pas Migwell qui nous dira le contraire : la preuve ici) je vous propose un petit retour sur son dernier album, sorti en septembre 2005 : « Chaos and creation in the backyard » (si l’on met à part  la 4ème création classique, Ecce Cor Meum paru en 2006).

 

 

  

Pour la première fois depuis qu’il travaille en solo, le musicien s’en est remis à un producteur sans concession, qui ne sera pas son faire-valoir mais exigera du maître le meilleur de lui-même. Fini les cabotinages, les arrangements – trop faciles – les compositions mal travaillées. Un peu raide quand on s’appelle tout de même Paul McCartney et que, depuis plus quarante ans, des millions de fans crient au génie. Et voici ce morveux qui vient lui dire « Non, là franchement, c’est pas terrible, t’es capable de mieux… » Faut savoir rester calme et retrouver un peu d’humilité. Nigel Godrich, car c’est lui, n’est pas non plus un petit nouveau. Certes, il a une trente ans de moins que notre bassiste mais tiens un tableau de chasse des plus somptueux : Radiohead (le fabuleux OK computer, c’est lui !), The Divine Comedy, U2, R.E.M. et récemment les Strokes.
 
Le principe retenu, à quelques exceptions près, est de confier à Paulo la totalité de l’instrumentation – en clair il joue de tout : piano, guitares, basse, batterie. Un orchestre de cordes vient judicieusement se poser là où c’est nécessaire. La sobriété étant la règle. 
 
Le résultat est tout simplement somptueux, l’album dont nous n’osions plus rêver. Les plus critiques rechercheront dans les années 70’ une qualité équivalente, nous autres, les inconditionnels, gardons encore toute notre flamme pour « Flaming Pie » sorti en 1997, et même le suivant « Driving Rain » (2001) distillait quelques perles. Mais là, mes amis, nous tenons un sublime trésor de mélodie, d’harmonie et de cohésion.
 
Alors ? On l’écoute ce disque ou on continue à l’encenser ?
 
l’oncle Paul se gratte la gorge et lance « One, two » et c’est parti. Fine Line ouvre le bal. Une compo sympa, entraînante. Déjà le ton est donné et l’on sent bien la rupture, ça sonne vraiment pas pareil. Bien sûr on reconnaît la voix, la patte de l’artiste, les chœurs, mais la touche du producteur est également bien présente. 
 
How Kind of You est une belle mélodie mais je dois dire qu’elle ne me transporte pas d’extase.
 
Arrive le second single, la jolie ballade Jenny Wren.  Ici on se retrouve dans le McCartney première époque (McCartney, Ram, Wild Life). At The Mercy fait partie de ces chansons qui démontrent tout le génie de son auteur. C’est simple, c’est évident, ça sent – comme tout le reste d’ailleurs – l’inspiration naturelle. Rien de laborieux, tout semble venir tout seul et, à lire les interviews de McCartney, c’est réellement comme ça que ça se passe.
 
Friend to Go. C’est marrant mais en écoutant la chanson en vue de la rédaction de cet article, je me suis imaginé qu’à l’époque des Beatles, cette ballade aurait été la chanson de Ringo (comme par exemple « With A Little Help From My Friends ») Je ne veux pas être péjoratif
 
C’est l’heure de la pause ? Déjà ? En effet, Paul nous propose son English Tea, dans un salon un peu vieillot avec une miss Marple, toute sourire en remuant sa cuillère. A la manière de « For No One » (Revolver – 1966), un quatuor de cordes vient soutenir le piano et la voix.
Mais Paul délaisse les violons pour une formation dont il assure une nouvelle fois tous les pupitres pour Too Much Rain.
A certain Softness joue sur du velours, léger, jazzy au contraire de Riding to Vanity Fair titre atmosphérique ou la production de Nigel Godrich s’exprime sans retenue.
Tiens j’allais dire du mal de Follow Me, le début n’annonçant que du réchauffé à la sauce McCartney, puis arrive la montée de violon et tout redevient passionnant.
Comment ne pas penser aux Wings avec Promise To You Girl ? Tout y est : les choeurs haut perchés, les arrangements (cette montée de Moog) digne des meilleurs passages de Band On The Run ou encore Venus and Mars : Jubilatoire !
Avant dernier titre, voilà qu’arrive sans crier gare This Never Happened Before : quelques accords de piano, un son de basse si caractérisque, des nappes de violons… Voilà l’oncle Paul qui nous prend au sentiment, à l’arrache larmes et il sait y faire le bougre. Allez, je ne vais pas tourner autour du pot : ce titre là c’est la grace à l’état pur, c’est Mozart écrivant son Confutatis, Debussy son Clair de Lune, Ravel son concerto pour la main gauche… Bref, de cette trempe. Mais écoutez donc et admettez que je n’exagère pas !
 
Anyway ou la gerbe finale. Le compositeur enchaîne dans la même veine, la même inspiration et vient clore cet album époustouflant. Mais non, après une petite pause le thème nous revient plus rythmé et enchaîne sur diverses variations instrumentales comme un feu d’artifice.
 
Voilà un album qui monte doucement mais implacablement en intensité. Si les premiers titres sont globalement bons mais sans plus finalement (à l’échelle de McCartney s’entend) la suite est l’expression du génie de Sir Paul.
 
Voilà ou nous en sommes : rendez-vous le 6 juin pour la suite des aventures...
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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 22:25

Dans notre série "Les chansons des Beatles à la loupe"

GET BACK - 2ème partie

1ère partie : ici

Get Back voit le jour en France sous forme de 45 tours (single, soit 2 titres, le deuxième étant le lennonien "Don't Let Me Down") le 15 avril 1969, soit 4 jours après son homologue anglais, ce qui n'est pas si mal pour l'époque ! 

Encore une fois, la pochette française n'a rien à voir avec l'anglaise et nous présente une photo du quatuor en noir et blanc sur fond rouge. Le même design (y compris le lettrage) sera appliqué pour le single suivant "The Ballad Of John and Yoko" / "Old Brown Shoes" qui paraîtra le 29 mai 1969.

Il est intéressant de noter que des longues et glaciales séances de janvier 1969, seul ce 45 tours émergera... avant la parution du 33 tours Let It Be en 1970.

 

Le rock&Folk n°29 (Juin 1969) en fera une critique assez mitigée sous la plume de Kurt Mohr :

"Bien décevante, cette dernière production des Beatles. Joli, pas mal (en particulier "Don't Let Me Down") mais enfin, cela, cinquante autres groupes auraient pu le faire. Ce n'est pas la simplicité que je déplore, mais l'absence d'inspiration. Ce n'est pas une raison pour se mettre à les haïr sauvagement. Après tout, eux aussi ne sont qu'humains : on avait un peu tendance à l'oublier. La présence de Billy Preston, l'organiste de Ray Charles, ne suffit pas non plus à élever ce disque au rang des chef-d'oeuvres immortels".

Et pourtant...

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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 19:49
Dans notre série « Les Chansons des Beatles à la loupe »
OB-LA-DI, OB-LA-DA
(1968)
 
Lorsque j’exposai à un ami Beatlesmaniaque que je m’apprêtais à rédiger une chronique sur cette chanson, il leva presque les yeux au ciel et me demanda avec beaucoup de scepticisme qu’est ce qui pouvait bien motiver mes choix sur des chansons qu’il ne considérait pas comme les plus enthousiasmantes du célèbre quatuor (Get Back et Lady Madonna)
 
Certes, il ne faut voir dans ces choix aucune idée de classement genre « mon tiercé gagnant Beatles » ou effectivement "Ob-la-di, Ob-la-da" n’aurait sans doute pas trouvé place. Mais, car il y a un mais, il ne faut pas non plus jeter trop vite cette chanson aux orties. C’est donc une proposition de réhabilitation que je vous propose ici.
 
On s’est beaucoup moqué de ce titre « Ob-la-di, Ob-la-da », jugé particulièrement niais, qualificatif dont les détracteurs badigeonneraient facilement McCartney et son oeuvre avec un bel acharnement.
 
Au chapitre des titres à onomatopées ridicules – a priori – McCartney ne fut ni le premier ni le dernier. En effet, avant lui on citera « Da Doo Ron Ron » des Chrystals, popularisé en France par Sylvie Vartan. Après lui, le groupe Police en 1980 nous offrira un « De do do do, De da da da» très enlevé. Et puis, pourions nous oublier le magnifique « Awopbopaloobop Alopbamboom » de Little Richard, idole de McCartney (Bon, le vrai titre c'est "Tutti Frutti" mais on va pas chipoter).
 
1 – COMPOSITION
Pour ce paragraphe je vais une nouvelle fois taper dans la biographie de Barry Miles. McCartney raconte avec force détails la genèse de cette chanson, lors du séjour en Indes. « Un soir, nous sommes descendus au village parce qu’un film y était projeté. .. C’était formidable, nous descendions tous ce chemin poussiéreux légèrement en pente qui partait du centre et traversait la jungle. J’avais ma guitare et j’accompagnais la procession en chantant « Ob-la-di, Ob-la-da » qui j’étais en train d’écrire. Bien entendu, Ob-la-di, Ob-la-da n’a aucun rapport avec la méditation, à part peut-être quelques mots « Life goes on... » (La vie continue...) Elle raconte une petite histoire entre Desmond et Molly. En fait, je crois que tout le monde l’aimait bien.
J’avais un ami, Jimmy Scott, un joueur de congas nigérian et que je croisais dans les clubs à Londres. Il utilisait des expressions comme « Ob la di ob la da, lifes goes on, bra ! » (Ob la di ob la da, la vie continue, soutif !) J’adorais cette expression. Il la disait à chaque fois qu’on se voyait. Quand quelqu’un disait « too much » (C’est trop), il répondait :  « Nothing too much, just Outta sight » (Rien n’est trop, c’est juste hors de portée) Un jour sans doute, on le considérera comme un grand gourou ! A mes yeux, c’était un philosophe. En tous cas, c’était un mec génial, et je lui ai dit :  « J’adore vraiment cette expression, je vais l’utiliser ! » Et je lui ai envoyé un chèque plus tard en remerciement, parce que même si j’avais écrit toute la chanson, la phrase était la sienne.
 
Musicalement, la chanson est assez proche tant mélodiquement que rythmiquement d’un calypso, cette danse jamaïquaine à deux temps.
 
2 – Enregistrement
Ob-la-di, Ob-la-da fut enregistré lors des séances de l’album sans nom, appelé en France « Double Blanc » et dans les pays anglo-saxons  « White Album ». Ces séances démarrent le 30 mai 1968 et s’achèvent fin septembre de la même année. Notre présente chanson est enregistrée du 3 au 15 juillet au studio 2 d’Abbey Road.
 
John s’ennuya ferme en travaillant sur « Ob-la-di, Ob-la-da », une chanson qu’il détestait royalement et dont l’enregistrement lui semblait prendre trop de temps. Bien que des musiciens extérieurs aient été engagés pour un arrangement de cuivres, Paul n’était pas satisfait de la version qu’ils en avaient faite et insista pour tout recommencer. Le lendemain, il reprit tout depuis le début, avant de décider finalement que la première version était la meilleure, avec son intro appuyée au piano jouée par John dans le style « blue beat ».
On a dit que cette chanson avait été la cause de bien des disputes, mais Paul a un souvenir différent : Je me souviens que j’étais en studio avec George et Ringo en train de me débattre avec une version acoustique de la chanson. John était en retard pour la séance, mais quand il est arrivé en trombe, il s’est excusé, de très bonne humeur. Il s’est assis au piano et a instantanément joué cette intro blue beat !... On était ravi de le voir si en forme... Du coup, son intervention nous a apporté l’excitation qui nous manquait et la chanson en a été toute métamorphosée. Lui et moi avons travaillé durement sur le chant, et je me souviens que nous nous sommes bien éclatés à faire ça.
 
Au bout d'une vingtaine de prise et d'ajout divers d'overdubs, Ob-la-di, Ob-la-da fut terminée le 15 juillet et le lendemain Geoff Emerick, l’ingénieur du son qui travaillait avec eux depuis des années, décida de quitter les séances, car il ne supportait plus la tension, les disputes et les insultes dans le studio.
 
3 – Discographie de Ob-la-di, Ob-la-da
 
La chanson figure donc sur le double blanc, sorti le 22 novembre 1968. Elle est calée en 4ème plage entre Glass Onion et Wild Honey Pie. Bien que contenant quelques singles potentiels, tels « Back In the USSR » et While My Guitar Gently Weeps », aucun 45 tours ne fut issu de ce double album (format assez exceptionnel à cette époque pour le rock).
 
En France cependant, Pathé-Marconi, éditeur et diffuseur pour notre pays de la maison EMI et  de ses labels, tel Apple, mis sur le marché, en janvier 1969, un 45 tours avec en face A « Ob-la-di, Ob-la-da » et en face B « While My Guitar Gently Weeps » (cherchez l’erreur !).
 
En 1973, sur la compilation The Beatles 1967-1970 (appelée en France, « le double bleu » on aime rappeller dans l'appellation qu'on en a pour son argent !), 3 titres sont extraits du double blanc, Ob-la-di-Ob-la-di n’est pas oublié.
 
Sur l’Anthology 3, parue en 1996, nous avons une version très intéressante, sans l’intro au piano de John et avec des arrangements de cuivres plus dynamiques. Le tempo me semble plus alerte et je ne suis donc pas loin de préférer cette version oubliée dans les placards du studio Abbey Road.
 
N’ayant jamais été classé n°1, Ob-la-di-Ob-la-di ne figurera donc pas sur la compile du même nom, sortie en 2002.  
 
4 – Versions concerts de Paul McCartney.
Ben non, Paul n’a pas encore offert à son public cette chanson. Pour la prochaine tournée ???
 
5 – Autres versions.
La première cover nous vient de Memphis, et plus précisément du label Stax, la mythique maison de disques dédiée à la Soul Music. C’est donc Arthur Conley qui s’y colle pour l’édition d’un 45 tours avec en face B un hommage poignant à son maître Otis Redding « Otis Sleep On ». Une différence notable est le remplacement de la strophe « Live goes On, bra » par « Live goes On, Yeah ».
 
Mais c’est bien sûr en Jamaïque qu’il nous faut chercher des interprétations inspirées.
 
Sur la compilation « TROJAN BEATLES TRIBUTE BOX SET » nous trouvons naturellement deux versions de notre chanson inspirée nous l’avons dit plus haut des rythmes jamaïcains.
 
Tout d’abord Ken Lazarus : version assez fidèle à l’originale, un petit plus chaloupée et avec l’intro au piano. Un saxophone bienvenu rajoute quelques petites phrases ici et là. Ken Lazarus a cru bon également d’oublier le sulfureux « bra ! » et lui préférer un « Yeah ! » plus consensuel.
La deuxième version est celle de Joyce Bond qui nous offre une version assez sympa également. Ici la chanteuse s’accapare sans complexe le « bra » et ça lui va bien.
 
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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 20:02
 Par Barry Miles
Flammarion - 2004
 
A force de le citer – voire de recopier – cet ouvrage, je me devais d’en faire une petite chronique.
 
Voici donc LE bouquin sur Paul McCartney et sur les Beatles. Ca se lit comme un roman, c’est passionnant et d’une authenticité irréfutable. Ce qui nous change des mauvaises biographies au mieux approximatives au pire inexactes. Faut dire que Barry Miles maîtrise bien son sujet : Figure de proue du Swinging London, Barry Miles connaît Paul McCartney depuis 1965. L’année suivante, il crée à Londres, avec Peter Asher, John Dunbar et l’aide de Paul McCartney, l’Indica Books and Gallery, où John Lennon rencontrera Yoko Ono. Cofondateur du premier journal underground européen, International Times, Miles s’est ensuite occupé du label Zapple, petit label de disques documentaires appartenant à la société des Beatles, Apple Records. Rock critique légendaire, Miles est l’auteur de nombreux ouvrages sur les écrivains américains de la beat generation, et sur la musique pop, dont plusieurs sur les Beatles. Excusez du peu !
 
Le livre fonctionne entre biographie classique et témoignage direct de Paul McCartney, à partir d’une série de 35 séances d’entretiens.  Les amateurs se régaleront d’entrer ainsi dans l’intimité du plus célèbre des bassistes. Le processus créatif est particulièrement bien développé. On se délecte donc à l’évocation des séances de travail d’écriture du tandem Lennon / McCartney, on découvre que finalement le duo, même s’il était davantage fusionnel dans la première moitié de la vie des Beatles, est tout de même resté complémentaire jusqu’à la fin.
 
Barry nous plonge dans le même temps dans l’ambiance si créatrice du swinging London, avec ses expositions, ses concerts, ses happenings et performance. Même si l’essentiel du bouquin traite de la magique décennie des sixties, l’auteur poursuit son évocation, de manière plus succincte, jusqu’à la mort de Linda en 1998.
 
Un ouvrage que tout amateur des Beatles se doit de lire ! 
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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 19:01

Allez, je vais essayer de faire court, pour une fois ! C'est vrai quoi, il fait beau et on est bien mieux au jardin.

Mais bon, l'arrivé du nouveau Muziq mérite bien un petit détour devant le PC.

En tous cas, l'équipe de MUZIQ remet le couvert et tient ses promesses : ils nous avaient annoncé un retour en avril et les revoilà pile-poil au rendez-vous. Un exemple qui devrait être suivi et dans le bâtiment (pour les délais) et chez les politiciens (pour les promesses).

Alors, quoi de neuf pour ce numéro neuf ? En fait pas grand chose et c'est tant mieux. Avec l'originalité qui les caractérisent, ils nous concoctent un "spécial grandes musiques noires". Et comme à leur habitude c'est assez pointu et délectable : au programme donc des articles sur de grandes figures comme George Clinton, The Meters, Chic, Joe Sample (mais si, cet excellent pianiste, l'as du Fender Rhodes), Earth Wind & Fire... Bref, que du bon et toujours l'envie à la fin de chaque article de faire un casse chez son disquaire favori. On apprend aussi la parution du premier volume de l'intégrale d'Odeurs. Bref de quoi s'intruire et, au choix, devenir délinquant ou en froid avec son banquier. Je sais, c'est pas réjouissant mais, bon sang, vous le sentez pas ce groove !!! 

Allez, à bon entendeur, Salut (le pastis m'attend sur la pelouse)

Philippe

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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 20:47
Amy WINEHOUSE
Back To Black
Universal Island Records - 2006
Environ tous les 6 mois on nous présente une nouvelle Aretha Franklin. Le cas le plus convaincant reste celui de Joss Stone, cette jeune galloise de 16 ans (à l’époque) qui réussissait en effet à nous réjouir les oreilles avec un organe digne de ses ainées. Mais combien de mauvaises verroteries pour un pur diamant ? Combien de copies roucoulantes, la poitrine en avant, imitant péniblement les trémolos des divas de la soul ?
 
Tandis que quelques anciennes pointures refont parler d’elles, comme Betty Lavette ou mieux encore Candy Staton, que l’on attend toujours le retour de la grande Aretha,  voici Amy Winehouse (dont les frasques imbibées, relayées par la presse, lui font mériter son nom « maison du vin »). Avec son deuxième album, cette anglaise de 23 ans nous bluffe complètement. Ecoutez cette voix, si mûre, pleine d’assurance, de brillance, de sauvagerie… je cherche en vain une référence, mais non, Amy Winehouse n’a pas la voix d’Aretha, ni celle de Diana, pas plus que celle de Nina. Déjà un bon point. Son phrasé s’impose et nous séduit irrémédiablement.
Là où j’ai un petit problème c’est avec la musique qui l’accompagne. Non pas que les musiciens soient mauvais, bien au contraire… Mais, bon sang, qui sont ces gens qui jouent du Tamla Motown millésimé 60 et 70 façon Supremes, Marvin Gaye ou Smokey Robinson réunis ? Ca pleure des violons par ici, des cloches qui carillonnent par là, du Xylo encore au dessus, des cuivres qui enchaînent plus loin ! Bref, ce n’est plus des références, c’est du copier collé. Quand certaines chansons démarrent on se dit « tiens, une reprise ! » Et puis non, le chant arrive, totalement différent de ce à quoi l’on s’attendait.
 
Avec 10 titres, tous des hits en puissance, ce Back To Black est un ravissement pour tout amateur de soul vintage. A consommer sans modération ! (oups ! je constate que Benoît conclut de la même manière son article sur le live de Wilko... Et pourtant je l'ai pas fait exprès, voulant faire une dernière allusion à Winehouse)
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12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 20:49

Wilco - Kicking Television Live In Chicago - Nonesuch 2005

 

Laissez-moi vous dévoiler un secret... vous parler d'un de ces albums uniques, plaisirs rares et si subtils qu'il faut plusieurs écoutes avant de se rendre à l'évidence : on tient là un chef d'oeuvre, l'un de ces disques qu'on ne lâchera pas de si tôt, auquel on s'attache au point que bien des mois après sa sortie il est toujours l'hôte privilégié de notre platine CD.


Je vais la jouer honnête avec vous : depuis que ce blog est blog, je songe à la chronique que je pourrais faire de cet album, et toujours je remets à plus tard cette difficile tâche, sans doute par crainte de ne pas réussir à évoquer avec justesse la qualité de ce double live... après tout, tout le monde ne s'appelle pas Philippe Manoeuvre !


Les présentations : Wilco est une formation from Chicago, Illinois, animée par Jeff Tweedy, baroudeur du Midwest ; dans son indispensable dictionnaire du rock (n'est-ce pas Philippe ?) Michka Assayas décrit assez bien le personnage : « sa façon de réinventer un rock proche de ses racines folk et country, en y joignant des sonorités de bastringue et des dissonances déchirantes, a quelque chose de miraculeux ».


A la croisée des chemins, entre folk, pop, rock et country, la bande à Tweedy donne en 23 titres l'un des meilleurs disques Live qu'il m'ai été donné d'entendre, toutes époques confondues. Tout y est parfait : la qualité du son, d'enregistrement, les compositions, les arrangements, les enchaînements, le matériel, les paroles (pour les courageux !)... pfiou


A écouter en priorité : le Bowiesque « Kicking Television » (à croire que Mick Ronson et Mike Garson sont sur scène), le très Lennonien « Hummingbird » (évitons les longs discours : http://www.youtube.com/watch?v=fBoE228zwVc ), l'enchaînement « Wishful Thinking » / « Jesus, Etc », le tout-en-crescendo et génialissime « Hell is Chrome », et j'en passe.


Un double live de toute beauté, à consommer sans modération, pour se laisser imprégner petit à petit par ces petites comptines miraculeuses à vous faire monter les larmes aux yeux.

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9 avril 2007 1 09 /04 /avril /2007 15:50

Le magazine anglais "MOJO", référence mondiale en matière de rock, fête les quarante ans de la publication du disque phare des Beatles "Sgt. Peppers Lonely Heart Club Band" avec un bon gros dossier et surtout un CD de covers reprenant l'intégralité du disque.

Peu de gens connus sur ce CD, à part Echo & the Bunnymen qui jouent, en bonus "All You Need Is Love". Globalement ça tient la route même si ce n'est pas transcendant non plus. Mais comme tout ce qui touche aux Beatles, ça ne manque pas d'intérêt.

En France, on trouve Mojo chez certains bons disquaires et certaines maisons de presse... Mais dépêchez vous car je vous parle hélas du numéro 160 paru en mars 2007, le mois dernier donc (Aïe, non, pas sur la tête !)

Dans le même numéro, on fête aussi "Never Mind The Bollock" des Sex Pistols, paru 1977 (soit seulement 10 ans plus tard). Dans l'actualité, un bel article sur Norah Jones avec des photos assez regardables et un hommage à James Brown.

  

Une photo vaut mieux qu'un long discours. Quelle métamophose, n'est ce pas ? J'aime beaucoup cette photo qui évoque les films noirs américains des années 40 et 50. 

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 21:31

Dans notre série "Les chansons des Beatles à la loupe"

LADY MADONNA
 (page en construction)
 
 
Lors de son concert à Bercy le 25 mars 2003 Paul McCartney, installé au piano à queue, nous gratifia d'une version particulièrement réussie de « Lady Madonna ». Je ne me suis jamais vraiment trop préoccupé des textes des chansons des Beatles, pas plus que des autres artistes anglais ou américains d'ailleurs. Je sais que je ne suis pas le seul : grand nombre d'amateurs de rock (et non des moindres) vous diront que la musique (et les voix par la même occasion) compte plus que les paroles. L'attitude joue aussi mais n'extrapolons pas ! De la à conclure que le chanteur de rock peut ânonner ou crier n'importe quelles débilités, il y a quand même une marge ! Me contentant des premières strophes j'ai longtemps vaguement pensé que nous avions affaire à une chanson religieuse, pensant ainsi rallier mes parents à ma cause (« Lady Madonna, Children at your feet »).  Je concède que le rythme est un peu endiablé pour un cantique mais je le répète, ça ne m'a jamais préoccupé. Seulement voilà, le concert de Bercy m'avait donné envie d'en savoir davantage : Au dessus des musiciens, des images illustraient les morceaux. Sur Lady Madonna, les écrans rendaient hommage aux grandes dames du vingtième siècle dans tous les domaines possibles Janis Joplin, Aretha Franklin, Tina Turner, soeur Thérèsa, La reine Elisabeth, la reine mère, Lady Diana, et un nombre conséquent d'athlètes féminines dans différentes disciplines. Bon, j'en oublie sûrement mais tout ça pour dire que ça en jetait et que du coup, j'ai voulu en savoir plus !
 
1 - COMPOSITION
Dans la très recommandable (la seule ?) biographie de Barry Miles "Many Years From Now" (Flammarion - 2005), Paul McCartney nous dit ceci "Pour "Lady Madonna" j'avais au départ en tête l'idée de la Vierge Marie, puis c'est devenu l'histoire d'une femme de la classe ouvrière, comme il en existe des millions à Liverpool". Les gens avec lesquels j'ai grandi étaient souvent catholiques. Quand elles ont un bébé, ces femmes se sentent très proches de la Vierge Marie. Donc mon concept initial tournait autour de la vierge, mais j'en ai très vite fait le symbole de toutes les femmes. C'est vraiment un hommage à l'image de la mère, c'est un hommage aux femmes...
Lady Madonna, c'est moi jouant un boogie-woogie bluesy. Ma main gauche fait un boogie-woogie qui monte, et ma main droite une ligne descendante. J'ai toujours aimé ça, la juxtaposition d'une ligne mélodique ascendante et d'une autre descendante. En gros, c'est ce qui fait la chanson. Elle me faisait un peu penser à Fats Domino alors je l'ai chantée en l'imitant. C'est pour ça que ma voix sonne très bizarre."
2 - LA VERSION ORIGINALE
 
Enregistrée les 3 et 6 Février 1968 aux studios 3 et 1 d'Abbey Road (prise 5)
Sortie en 45 tours le 15 mars 1968 
 
Bien que signée officiellement Lennon/McCartney, c'est du pur McCartney dans sa meilleure veine rock'n'roll qui assure ici le chant, le piano mais aussi la basse (Rickenbaker comme en attestent les photos de la séance). George et John sont naturellement aux guitares tandis que l'ami Ringo est à la batterie. La partie de basse, les choeurs et les quatre sax sont rajoutés 3 jours plus tard. Les choeurs sont constitués des voix des quatre Beatles chantant dans leurs mains fermées en cloche devant leur bouche.

Sur l'Anthology (vol. 2) on peut écouter une version plus brute presque sans overdub et notamment sans basse. Au passage je regrette personnellement que George Martin ne nous ait pas livré, tant qu'à faire, les bandes brutes de coffrage (je sais, je me répète). Au lieu de ça il nous a mixé différentes prises (les 3 et 4 notamment) pour nous monter un résultat certes intéressant mais cependant un peu trop produit pour des albums de répétitions. Ici on peut donc entendre une version basique piano/chant/batterie tout à fait efficace à laquelle sont ajoutés à la dernière minute un solo de sax et des choeurs. Le livret du CD précise qu'il y a aussi de la guitare et de la basse mais je paye des prunes à celui qui pourra me prouver qu'il y en a vraiment.  

      
Lady Madonna se classera pendant 8 semaines dans le Top 50 et sera N°1 du 27 mars au 3 avril 1968 soit pendant 2 semaines.
 
3 - Discographie de "Lady Madonna"
3.1 - Les 45 tours originaux

  • Le 45 tours original français (Odeon FO 111) de « Lady Madonna / The Inner Light ». Admirez la belle boulette !!! Sur les éditions suivantes, l'article a disparu.

  • Le 45 tours original anglais (Parlophone R5675). Où est la pochette ? Y'en a pas. Dans ce pays miséreux, le 45 tours est indigne d'une pochette illustrée !
3.2 -  Les compilations
Pas de bonnes compiles sans « Lady Madonna » !!!
 

1ère sortie en 33 tours sur la compilation « The Beatles Again » que d'autres nomment « Hey Jude » on ne sait trop pourquoi puisque c'est tout de même le titre « Again » qui figure sur la vignette centrale !  Petite anecdote, pour les maniaques (quoi, y'a que moi dans la salle ?) : cet album paru au Etats-Unis en février 1970, en France le mois suivant, attendra mai 1979 pour être pressé en angleterre. 33 tours non réédité en CD.
  
 
 
 
 «The Beatles 1967-1970 » sorti en 1973 communément appelé chez nous « le double bleu » (le « double rouge » couvrant la 1ère époque des Beatles). Disponible en C.D.
 
        
« Past Masters  Volume Two ». Parues en 1988, ces compilations des faces A et B des 45 tours inédits ou de versions alternatives sont l'indispensable complément à la discographie originale.  
Vient ensuite la version de l'Anthology 2 dont nous parlons plus haut.

« One » Comme son nom l'indique, il s'agit de tous les n°1 au Top 50. Sortie en 2002 (il existe une édition vinyle à tirage limité - pour info : à ma dernière visite il en restait quelques exemplaires dans un célèbre magasin brestois).

 

 

Enfin, nous trouvons également "Lady Madonna" sur le concept "Love".  Le traitement infligé par les producteurs nous donnent à entendre tout d'abord la piste des choeurs sur un couplet, auquel s'ajoute le saxophone avant de retrouver une structure plus classique. La magie de technique nous couple la chanson avec une partie instrumentale de "Hey Bulldog" sur laquelle est collée un solo inédit. Le morceau s'achève sur la version de l'Anthologie 2 (lire plus haut). C'est amusant mais ça reste tout de même dans le domaine de l'anecdotique.

 
4 - LES VERSIONS LIVE DE McCARTNEY
 
 
La première est celle des Wings en 1976 sur le triple album « Over America ». Que dire de cette version ? McCartney c'est un gars qui aime la scène et évidemment il y est plutôt bon. Sa version de Lady Madonna n'échappe pas à la règle. C'est le 3ème morceau de la face B du premier album après Maybe I'm Amazed et Call Me Back Again. Un tiercé vraiment gagnant. A préciser quand même que cette version est dominée par un gros son de basse qui a tendance d'ailleurs à couvrir un peu beaucoup la production. Le pire c'est que n'ayant pas vu la vidéo de la tournée (qui doit sûrement exister) je ne sais si c'est notre Paulo qui s'y colle ou s'il est au piano. Il est cependant fort probable qu'il soit derrière le clavier comme sur la vidéo « Paul is Live » de 1994 et lors du concert à Bercy (qui est donc notre seconde version live de son auteur. Existe en CD, VHS et DVD)
 
Les 3ème et 4ème sont celles enregistrées sur les albums "Back In The Us" et sur "Back In The World Tour" en 2002. Les deux versions sont d'excellente facture.
 
 
5 - LES AUTRES VERSIONS
 
o        Fats Domino (sur « Fats Is Back » - 1968)
o        Tom Jones (le dernier crooner encore en activité !)
o        Elvis Presley (sur Walk A Mile In My Shoes ? compilation de 1995)
o        Booker T. (et son orgue Hammond, grand amateur des Beatles n'ayant pas hésité à reprendre l'intégralité de l'album "Abbey Road" sous le titre "McLemore Avenue", qui est l'adresse du studio Stax, son label !!!). Sa version figure sur l'album « Time Is tight » de 1979.
 
Mille fois hélas ! Il ne m'a pas été possible jusqu'à ce jour d'écouter ces nobles versions. Je ne puis donc faire le moindre commentaire à leur sujet.
 
Je consulte ma base de données et constate que Lady Madonna figure aussi sur la compile de reprise des Beatles par des artistes du label Blue Note en 1996. Nous complèterons ainsi notre écoute. Là encore y'a de la basse. Nous avons à faire à une équipe tout à fait typique d'un jazz-rock-soul lancé dans les années 80' par des Dave Grusin, George Benson, Grover Washington et compagnie. En résumé de (très) bons musiciens nous servent de la soupe. Et ça marche... sur le plan financier. Pour ce qui est de la musique : au mieux ça se laisse écouter, au pire et c'est souvent le pire c'est vraiment indigeste. Ici on navigue dans des eaux troubles. C'est la chanteuse Penny Ford qui tient le micro. Elle a une jolie voix  mais elles sont nombreuses les jolies et jeunes chanteuses noires ou blanches à chanter une soul aseptisée et, à force, devant le nombre, on devient un peu indifférent à leurs roucoulades. Derrières y'a quatre motivés : une rythmique batterie-basse dont j'ai déjà causé- et deux solistes : un sax soprano et un synthé et croyez moi, si jusqu'à présent vous ignoriez tout du son du Roland D-70 et du Korg Wavestation, après cette écoute cette lacune est largement réparée. Mais peu de chance tout de même que vous vous intéressiez plus en avant sur ces instruments. En résumé : on peut passer son chemin.
 
 

6 - LES PAROLES
 
Lady Madonna, children at your feet.
Wonder how you manage to make ends meet.
Who finds the money? When you pay the rent?
Did you think that money was heaven sent?
Friday night arrives without a suitcase.
Sunday morning creep in like a nun.
Monday's child has learned to tie his bootlace.
See how they run.
Lady Madonna, baby at your breast.
Wonder how you manage to feed the rest.
See how they run.
Lady Madonna, lying on the bed,
Listen to the music playing in your head.
Tuesday afternoon is never ending.
Wednesday morning papers didn?t come.
Thursday night you stockings needed mending.
See how they run.
Lady Madonna, children at your feet.

Wonder how you manage to make ends meet.
 
7 - LA TRADUCTION (enfin !)
Lady Madonna, des enfants à tes pieds,
Je me demande comment tu te débrouilles pour arriver à la fin du mois,
Qui trouve l'argent, Lorsque tu paies le loyer,
Pensais-tu que l'argent allait tomber du ciel ?
La nuit du vendredi arrive sans valise.
La matinée du dimanche entre en silence comme une bonne soeur,
L'enfant du lundi a appris à se lacer les chaussures,
Regarde comme ils courent.
Lady Madonna, un enfant à ton sein,
Je me demande comment tu te débrouilles pour nourrir le reste,
Regarde comme ils courent.
Lady Madonna, couchée sur le lit,
Écoute la musique qui résonne dans ta tête.
L'après-midi  du mardi ne s'achève jamais,
Le journal du mercredi n'arrive jamais,
Le jeudi dans la soirée tes bas ont besoin d'une reprise,
Regarde comme ils courent.
Lady Madonna, des enfants à tes pieds,
Je me demande comment tu te débrouilles,
Pour arriver à la fin du mois.

 
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